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Trump donne six mois aux jeunes migrants clandestins

Jeudi 7 Septembre 2017

WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump a annoncé jeudi que les jeunes migrants sans papiers vivant sur le sol américain bénéficiaient d'une prolongation de leur statut pendant six mois avant la fin du programme mis en place par l'administration Obama.
 
L'administration Trump a décidé cette semaine de mettre fin au programme DACA (Deferred Action for Childhood Act) instauré sous la présidence de Barack Obama qui prévoit que les enfants arrivés sans papiers sur le sol des Etats-Unis ne soient pas expulsés suivant certaines conditions.
 
Cette disposition concerne environ 800.000 personnes, souvent qualifiées de "dreamers" (les rêveurs) pour désigner ces jeunes migrants qui ont grandi et ont été éduqués aux Etats-Unis. Trump a précisé mardi qu'il donnait six mois au Congrès pour régler cette question sur le plan législatif.
 
Intégrés dans la société américaine, ces migrants sont considérés par certaines entreprises comme une chance pour l'économie américaine mais sont perçus par les conservateurs et les électeurs de Donald Trump comme une concurrence pour les Américains sur le marché du travail.
 
"Tous ceux (les DACA) qui s'inquiètent de leur situation dans les six prochains mois n'ont rien à craindre. Aucune mesure !", écrit Donald Trump dans un message sur son compte Twitter faisant référence aux "dreamers".
 
Le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan, a indiqué jeudi qu'il espérait parvenir à trouver un compromis capable à la fois de protéger les droits des bénéficiaires du programme DACA et de garantir la sécurité de la frontière sud des Etats-Unis.
 
"Je vais présenter un projet de consensus à l'ordre du jour parce que je veux que les membres des deux camps au Congrès dialoguent et trouvent un accord sur cette question", a déclaré Paul Ryan dans un entretien au New York Times jeudi.
 
"La seule solution raisonnable est, à la fois, de résoudre un problème grave et de s'attaquer à la racine de ce problème. Et c'est la sécurité de la frontière", a-t-il ajouté.
 
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