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Sommet du Commonwealth - Le président Kagame affirme que le Rwanda n’a « besoin d’aucune leçon » sur les droits humains

Lundi 27 Juin 2022

Le président Paul Kagamé
Le président Paul Kagamé
Le Rwanda n’a « besoin d’aucune leçon » de « qui que ce soit » sur les droits humains, a déclaré samedi à Kigali son président Paul Kagame, à l’issue d’un sommet du Commonwealth qui s’est déroulé en pleine polémique sur l’accord d’expulsion de migrants du Royaume-Uni vers ce pays d’Afrique de l’Est.
 
« En ce qui concerne les valeurs, nous n’avons besoin d’aucune leçon de la BBC ou de qui que ce soit », a déclaré M. Kagame dans une allocution qui a duré près de 30 minutes, lors de la conférence de presse de clôture du sommet.
 
« Je veux vous assurer qu’il n’y a personne […] qui [connaît] les valeurs mieux que nous ici au Rwanda », a-t-il affirmé, alors que son pays est durement critiqué par les ONG en matière de droits humains.
M. Kagame a rejeté les accusations sur la détention d’opposants politiques, affirmant que certains de ses détracteurs les plus virulents avaient été libérés de prison par grâce présidentielle. « Il n’y a personne au Rwanda qui soit en prison et qui ne devrait pas y être, parce que nous avons un système judiciaire qui est en fait fonctionnel et juste », a-t-il assuré.
 
La décision d’organiser ce sommet au Rwanda a été vivement critiquée par les organisations de défense des droits humains, qui ont accusé les dirigeants du Commonwealth de fermer les yeux sur la répression et l’emprisonnement des opposants dans le pays hôte.
 
M. Kagame, qui dirige de facto le pays depuis la fin du génocide en 1994, a déclaré aux journalistes que le Rwanda était fier de son bilan.
 
En amont du sommet, auquel le prince britannique Charles et une trentaine de dirigeants ont participé, 23 ONG de défense des droits humains ont rappelé dans une lettre ouverte leurs « graves préoccupations » à ce sujet. Elles ont jugé que le Commonwealth abîmait sa crédibilité en tenant son sommet à Kigali, accusant le pouvoir de disparitions forcées, détentions arbitraires, de tortures et d’exécutions extrajudiciaires.
 
Le sommet s’est aussi tenu en pleine polémique sur l’accord d’expulsion de migrants du Royaume-Uni vers le Rwanda.
 
Ce programme a été condamné par de nombreuses ONG de défense des droits humains et l’ONU. L’Église anglicane l’a qualifié d’« immoral ». Le prince Charles est également opposé à ce dispositif, qu’il a qualifié en privé de « consternant ».  
 
Le premier ministre britannique Boris Johnson avait défendu son plan dès jeudi au Rwanda, en affirmant que « le Rwanda a connu une transformation totale au cours des deux dernières décennies ». (AFP)
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1.Posté par Me François JURAIN le 29/06/2022 12:20
Monsieur KAGAME est un plaisantin. Mais un plaisantin intelligent, qui sait très bien tirer parti des faiblesses de ses adversaires.
Monsieur KAGAME est un dictateur, qui a ou va fêter ses vingt cinq ans de règne sans partage, et ne compte pas s'arrêter là, les mains tachées de sang et habitué à marcher sur des cadavres pour arriver à ses fins.
Monsieur KAGAME est un menteur, car il ne nous a toujours pas dit qui tenait les machettes qui ont abouti au génocide du pays qu'il dirige (malheureusement).
Monsieur KAGAME avec l'aide d'un autre dirigeant sans foi ni loi, ex européen celui là, remet au gout du jour le marché aux esclaves: pourquoi ne nous dit il pas ce qu'il va faire de ces gens là, vendus par la Grande Bretagne avec un bonus de 40 millions de dollars?(chaque tête d'individu ayant un prix!)
En résumé, et pour rester courtoi, Monsieur KAGAME, Paul de son prénom, est un être qui n'est pas fréquentable, avec autres de ces congénères, il représente la honte du continent africain.
A FUIR ABSOLUMENT!
Me François JURAIN

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