Emmanuel Macron et Vladimir Poutine
L’Ukraine a dénoncé vendredi une tentative avortée de l’Allemagne et la France de relancer le dialogue avec Moscou par un sommet avec le président russe Vladimir Poutine, tout en demandant des explications aux ambassadeurs des deux pays.
L’Ukraine a dénoncé vendredi une tentative avortée de l’Allemagne et la France de relancer le dialogue avec Moscou par un sommet avec le président russe Vladimir Poutine, tout en demandant des explications aux ambassadeurs des deux pays.
« Nous voudrions avoir une meilleure compréhension des intentions de Berlin et Paris et savoir comment cela est lié à la politique de sanctions contre la Russie », a indiqué le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, dans une vidéo publiée sur Facebook.
Lors d’une rencontre plus tard dans la journée avec les ambassadeurs français et allemand, M. Kouleba a estimé que cette initiative, « contraire à la politique des sanctions » contre Moscou, « sapait la solidarité européenne » et « n’encourageait pas » la Russie à respecter les accords de paix avec Kiev, selon un communiqué de son ministère.
« Les parties se sont mises d’accord que de telles questions (liées à un sommet avec la Russie, ndlr) soient discutées avec l’Ukraine avant leur annonce », a poursuivi cette source.
Une semaine après la rencontre à Genève entre le président russe et son homologue américain Joe Biden, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont indiqué qu’ils souhaitaient organiser une rencontre avec M. Poutine pour traiter de sujets majeurs pour l’UE.
Mais le projet a divisé les Etats membres et le consensus n’a pas été trouvé. Les Etats Baltes, la Pologne, la Suède et les Pays-Bas se sont opposés à la reprise du dialogue, jugeant le dirigeant russe coupable d’actions agressives contre des pays européens.
La Russie, qui a annexé en 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée, est également considérée comme le parrain des séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, où une guerre a fait plus de 13.000 morts en sept ans.
Cela a valu à Moscou des sanctions européennes, tandis que l’Allemagne et la France jouent le rôle de médiateurs dans le conflit.
« Malheureusement, la Russie n’a manifesté aucune volonté de changer sa politique, ni envers l’Ukraine, ni envers l’UE, et nous croyons que toute reprise des sommets est sans fondement », a ajouté M. Kouleba.
« Comment on fait le tri entre ce qui est vrai ou pas? », a renchéri Me Ménya Arab Tigrine, avocate d’Ali Bouchareb.
Franck Colin a aussi affirmé vendredi que l’un des trois vols suspects de ce dossier, ayant atterri à l’aéroport de la Môle Saint-Tropez était un « vol test » et que les valises qu’il transportait, décrites par plusieurs personnes comme lourdes et boueuses, était en fait chargées de terre. « Pour ramener de la terre dans des valises, 230.000 euros (le coût présumé du vol, ndlr), ça fait beaucoup », l’a repris l’avocat général.
L’Ukraine a dénoncé vendredi une tentative avortée de l’Allemagne et la France de relancer le dialogue avec Moscou par un sommet avec le président russe Vladimir Poutine, tout en demandant des explications aux ambassadeurs des deux pays.
« Nous voudrions avoir une meilleure compréhension des intentions de Berlin et Paris et savoir comment cela est lié à la politique de sanctions contre la Russie », a indiqué le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, dans une vidéo publiée sur Facebook.
Lors d’une rencontre plus tard dans la journée avec les ambassadeurs français et allemand, M. Kouleba a estimé que cette initiative, « contraire à la politique des sanctions » contre Moscou, « sapait la solidarité européenne » et « n’encourageait pas » la Russie à respecter les accords de paix avec Kiev, selon un communiqué de son ministère.
« Les parties se sont mises d’accord que de telles questions (liées à un sommet avec la Russie, ndlr) soient discutées avec l’Ukraine avant leur annonce », a poursuivi cette source.
Une semaine après la rencontre à Genève entre le président russe et son homologue américain Joe Biden, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont indiqué qu’ils souhaitaient organiser une rencontre avec M. Poutine pour traiter de sujets majeurs pour l’UE.
Mais le projet a divisé les Etats membres et le consensus n’a pas été trouvé. Les Etats Baltes, la Pologne, la Suède et les Pays-Bas se sont opposés à la reprise du dialogue, jugeant le dirigeant russe coupable d’actions agressives contre des pays européens.
La Russie, qui a annexé en 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée, est également considérée comme le parrain des séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, où une guerre a fait plus de 13.000 morts en sept ans.
Cela a valu à Moscou des sanctions européennes, tandis que l’Allemagne et la France jouent le rôle de médiateurs dans le conflit.
« Malheureusement, la Russie n’a manifesté aucune volonté de changer sa politique, ni envers l’Ukraine, ni envers l’UE, et nous croyons que toute reprise des sommets est sans fondement », a ajouté M. Kouleba.
« Comment on fait le tri entre ce qui est vrai ou pas? », a renchéri Me Ménya Arab Tigrine, avocate d’Ali Bouchareb.
Franck Colin a aussi affirmé vendredi que l’un des trois vols suspects de ce dossier, ayant atterri à l’aéroport de la Môle Saint-Tropez était un « vol test » et que les valises qu’il transportait, décrites par plusieurs personnes comme lourdes et boueuses, était en fait chargées de terre. « Pour ramener de la terre dans des valises, 230.000 euros (le coût présumé du vol, ndlr), ça fait beaucoup », l’a repris l’avocat général.
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