Les chefs de la diplomatie de l’Algérie, Ramtane Lamamra, et du Maroc, Nasser Bourita, ont échangé de vives critiques à l’assemblée générale annuelle de l’ONU, lundi 27 septembre, alors que les deux pays ont rompu leurs relations diplomatiques. « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre » au peuple sahraoui « de déterminer son destin et de décider de son avenir politique ne peut rester à jamais l’otage de l’intransigeance d’un Etat occupant qui a failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales », a dit Ramtane Lamamra.
« Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable et imprescriptible », a insisté le ministre algérien, assurant que sa nation, « pays pivot », ne cherchait qu’à œuvrer « pour la paix et la coopération » dans la région.
Pour le chef de la diplomatie marocaine, qui s’est exprimé à l’ONU via une vidéo pré-enregistrée, « le calme règne aujourd’hui au Sahara ». Evoquant de récentes élections au Sahara occidental avec « une participation record », Nasser Bourita a estimé qu’elle « prouvait que les habitants du Sahara marocain sont très attachés à leur intégrité territoriale au sein du Maroc ».
L’Algérie, « responsable de la création et de la poursuite de ce conflit », doit « endosser pleinement ses responsabilités », a-t-il ajouté, réclamant qu’Alger arrête de protéger « un groupe armé séparatiste en violation flagrante du droit international humanitaire », allusion aux indépendantistes du Front Polisario établis sur le territoire algérien. (Le Monde avec AFP)
« Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable et imprescriptible », a insisté le ministre algérien, assurant que sa nation, « pays pivot », ne cherchait qu’à œuvrer « pour la paix et la coopération » dans la région.
Pour le chef de la diplomatie marocaine, qui s’est exprimé à l’ONU via une vidéo pré-enregistrée, « le calme règne aujourd’hui au Sahara ». Evoquant de récentes élections au Sahara occidental avec « une participation record », Nasser Bourita a estimé qu’elle « prouvait que les habitants du Sahara marocain sont très attachés à leur intégrité territoriale au sein du Maroc ».
L’Algérie, « responsable de la création et de la poursuite de ce conflit », doit « endosser pleinement ses responsabilités », a-t-il ajouté, réclamant qu’Alger arrête de protéger « un groupe armé séparatiste en violation flagrante du droit international humanitaire », allusion aux indépendantistes du Front Polisario établis sur le territoire algérien. (Le Monde avec AFP)







FRANCE


