Invité sur le plateau de BFMTV mardi 14 mars, à la veille de la huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, estime que le refus du Président de recevoir les syndicats a “accentué la colère” et met en garde le gouvernement.
C’est une mise en garde qui sonne comme un avertissement. Invité sur le plateau de BFMTV ce mardi 14 mars, à la veille de la huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, Philippe Martinez a alerté le gouvernement sur une "situation explosive" en cas d’utilisation du 49.3.
Il appelle l’exécutif à "faire attention". "La colère monte. Quand il y a beaucoup de colère, il peut y avoir des choses qui ne sont pas acceptables", a-t-il déclaré sur la chaîne d’information en continu. Olivier Mateu, représentant de la CGT dans les Bouches-du-Rhône, a d’ailleurs assuré qu'il n'y aurait "plus de règles" en cas de recours au 49.3.
Un refus qui provoque la colère
Durant sa prise de parole, Philippe Martinez est revenu sur le refus d’Emmanuel Macron de recevoir l’intersyndicale pour discuter du projet de loi du gouvernement. "Plus les jours passent, et plus il va y avoir de la colère, et la réponse du président de la République à notre courrier a vraiment accentué cette colère. Cela fait deux mois que ça dure, et on nous envoie promener. C'est une alerte et on n'est pas entendus", a-t-il déclaré. "Il ne faudra pas venir nous dire comme j’ai pu l’entendre : ‘Mais qu’est-ce que vous faites ? Vous tenez plus vos troupes’, etc.", ajoute-t-il.
Le secrétaire général de la CGT a ensuite appelé à une mobilisation "importante" ce mercredi 15 mars. "Il faut qu'il y ait encore du monde. Il faut des mobilisations, on encourage évidemment tous ceux qui sont en grève reconductible sous différentes formes".
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