Connectez-vous

Retraites : Emmanuel Macron pourrait dissoudre l'Assemblée nationale en cas de motion de censure

Jeudi 29 Septembre 2022

Le chef de l'Etat a brandi cette menace mercredi soir lors d'un dîner de travail à l'Elysée autour de l'épineuse question de la réforme des retraites.

Une dissolution de l'Assemblée nationale provoquerait automatiquement de nouvelles élections législatives. Le chef de l'Etat anticipe un possible échec du nouveau cycle de concertations autour de la réforme des retraites, confirmée jeudi 29 septembre par la Première ministre Elisabeth Borne.
 
Si ces discussions, prévues jusqu'en décembre, n'aboutissent pas à une hausse de l'âge de départ à la retraite, promesse de campagne d'Emmanuel Macron, le 49.3 serait alors envisagé. Dans ce cas, une motion de censure pourrait être votée par les oppositions.
 
Pour l'heure, les députés de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) et ceux du Rassemblement national (RN) se sont déclarés prêts à la voter. 
 
"S'il y a une motion de censure qui est votée, je dissous tout de suite", a menacé Emmanuel Macron lors du dîner de travail autour de la réforme des retraites organisé à l'Elysée mercredi soir, selon BFMTV. Pour passer, une motion de censure doit être approuvée par la majorité absolue, soit 289 votes. Il faudrait ainsi que la Nupes, le RN et LR s'allient contre la majorité présidentielle. 

« Les Français et les Français trancheraient »

Relayée par BFMTV et Franceinfo, la menace de dissoudre l'Assemblée nationale a bien été confirmée ce jeudi sur LCI par le ministre du Travail Olivier Dussopt, chargée de mener les concertations sur la réforme et présent mercredi à l'Elysée : "Si toutes les oppositions se coalisaient pour adopter une motion de censure et faire tomber le gouvernement, il (le président de la République, NDLR) s'en remettrait aux Français et les Français trancheraient et diraient quelle est la nouvelle majorité qu’ils veulent. Et évidemment (…) nous serions en campagne pour que le président soit conforté".

La Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé jeudi à l'AFP que le gouvernement allait ouvrir un nouveau cycle de concertations en vue d'adopter un projet de loi "avant l'hiver". La réforme devrait ainsi entrer en vigueur à l'été 2023. Elle prévoit le "report progressif de l'âge de départ de quatre mois par an, aboutissant à 65 ans en 2031. (Orange ave Media services)
 
Nombre de lectures : 88 fois











Inscription à la newsletter