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Raid contre l’ambassade du Mexique - Le président Obrador déplore les réactions « ambiguës » du Canada et des États-Unis

Mardi 9 Avril 2024

Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador
Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador

Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a déploré mardi les positions des États-Unis et du Canada dans la crise diplomatique avec l’Équateur après le raid dans son ambassade à Quito, les qualifiant de « vagues » et « ambiguës ».

 

Les États-Unis et le Canada « ont fait des déclarations très ambiguës », a-t-il déploré lors de sa conférence de presse quotidienne où il a présenté pour la première fois des images de l’agression du chef de la mission diplomatique Roberto Canseco à l’intérieur de l’ambassade.  

 

« Nous sommes des partenaires économiques et commerciaux, nous sommes des voisins, et leur position a été très vague jusqu’à présent », a ajouté le président de gauche.  

 

Les États-Unis et le Canada sont des partenaires commerciaux du Mexique au sein du traité de libre-échange « T-MEC ».

 

Les États-Unis ont condamné « toute violation de la Convention de Vienne », qui prévoit que les représentations diplomatiques sont inviolables, et encouragé le Mexique et l’Équateur « à résoudre leurs différends dans le respect des normes internationales ».  

 

Le communiqué « ne condamne pas l’intrusion, l’agression, l’invasion de notre ambassade » et « parle de chercher la réconciliation », a déploré M. Lopez Obrador.

 

Le Canada s’est quant à lui dit « profondément préoccupé par la violation apparente par l’Équateur de la Convention de Vienne ».  

 

Le Canada « est allé jusqu’à dire qu’il s’agissait d’une violation présumée du droit international. Ils ont utilisé le mot “apparente”. Nous ne permettons pas cela, nous ne l’acceptons pas », a assuré le président mexicain, exhortant les deux gouvernements à « s’exprimer ouvertement ».

 

Des policiers équatoriens ont fait irruption vendredi soir dans les locaux de l’ambassade du Mexique à Quito pour arrêter l’ancien vice-président équatorien accusé de corruption Jorge Glas qui s’y était réfugié.  

 

Des images publiées dans les médias locaux avaient montré le chef de la mission diplomatique criant « c’est un scandale ! » en courant derrière des véhicules quittant l’ambassade. S’en était suivie une bousculade au cours de laquelle M. Canesco était tombé à terre.

 

Le raid a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre Mexico et Quito et un tollé international. [AFP]

 
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