Le gouvernement camerounais a déclaré dimanche qu’il « entend rester maître de son destin », après qu’Emmanuel Macron a promis de faire « pression » sur Paul Biya et dénoncé « des violations des droits de l’Homme intolérables » dans ce pays d’Afrique centrale.
Le président français a réagi après avoir été interpellé samedi à Paris par un activiste camerounais qui l’exhortait à condamner des violences attribuées à l’armée camerounaise dans l’Ouest anglophone du pays.
Le gouvernement camerounais a demandé « aux pays amis », de ne « point accorder de crédit à des activistes », dans un communiqué, « au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimité susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations » avec le Cameroun.
« Le Cameroun (...) entend rester maître de son destin », a ajouté le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi.
Emmanuel Macron avait répondu à l’activiste déclarant: « Je vais appeler la semaine prochaine le président (du Cameroun) Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violations des droits de l’Homme au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum ».
Le 14 février, 23 personnes dont une majorité d’enfants sont mortes au cours d’une opération militaire dans le village de Ntumbo, dans le Nord-Ouest du Cameroun, selon l’ONU.
Une partie de l’opposition camerounaise, mais aussi de nombreux témoins interrogés par des ONG et l’ONU ont accusé des militaires camerounais d’avoir perpétré cette tuerie.
Le Nord-Ouest et l’autre région anglophone du Cameroun, le Sud-Ouest, sont en proie depuis trois ans à un violent conflit entre l’armée et des groupes séparatistes. Les deux camps sont accusés de crimes et d’exactions contre des civils, par des ONG internationales.
Selon Yaoundé, un affrontement à Ntumbo entre l’armée et des séparatistes a provoqué un incendie, qui a entraîné la mort de cinq victimes, une femme et quatre enfants.
Le gouvernement, dans son communiqué dimanche, a réaffirmé « qu’il n’y avait pas eu 22 villageois, dont quatorze enfants, tués ».
La France entretient toujours avec son ancienne colonie, le Cameroun, des relations politiques et économiques fortes.
Longtemps considéré comme un havre de stabilité en d’Afrique centrale, le pays dirigé par le président Paul Biya, 87 ans dont 36 au pouvoir, fait face depuis les années 2010 à de multiples crises.
Le président français a réagi après avoir été interpellé samedi à Paris par un activiste camerounais qui l’exhortait à condamner des violences attribuées à l’armée camerounaise dans l’Ouest anglophone du pays.
Le gouvernement camerounais a demandé « aux pays amis », de ne « point accorder de crédit à des activistes », dans un communiqué, « au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimité susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations » avec le Cameroun.
« Le Cameroun (...) entend rester maître de son destin », a ajouté le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi.
Emmanuel Macron avait répondu à l’activiste déclarant: « Je vais appeler la semaine prochaine le président (du Cameroun) Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violations des droits de l’Homme au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum ».
Le 14 février, 23 personnes dont une majorité d’enfants sont mortes au cours d’une opération militaire dans le village de Ntumbo, dans le Nord-Ouest du Cameroun, selon l’ONU.
Une partie de l’opposition camerounaise, mais aussi de nombreux témoins interrogés par des ONG et l’ONU ont accusé des militaires camerounais d’avoir perpétré cette tuerie.
Le Nord-Ouest et l’autre région anglophone du Cameroun, le Sud-Ouest, sont en proie depuis trois ans à un violent conflit entre l’armée et des groupes séparatistes. Les deux camps sont accusés de crimes et d’exactions contre des civils, par des ONG internationales.
Selon Yaoundé, un affrontement à Ntumbo entre l’armée et des séparatistes a provoqué un incendie, qui a entraîné la mort de cinq victimes, une femme et quatre enfants.
Le gouvernement, dans son communiqué dimanche, a réaffirmé « qu’il n’y avait pas eu 22 villageois, dont quatorze enfants, tués ».
La France entretient toujours avec son ancienne colonie, le Cameroun, des relations politiques et économiques fortes.
Longtemps considéré comme un havre de stabilité en d’Afrique centrale, le pays dirigé par le président Paul Biya, 87 ans dont 36 au pouvoir, fait face depuis les années 2010 à de multiples crises.