La candidate socialiste à la présidentielle de 2007 avait publiquement soutenu le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon en février, provoquant la colère d'Anne Hidalgo, adoubée par le PS.
Alors que Jean-Luc Mélenchon arrive en troisième position du premier tour de l'élection présidentielle, moins d'un point derrière avec Marine Le Pen, Ségolène Royal s'en est pris aux autres candidats de gauche lundi 11 avril sur le plateau de BFMTV. La finaliste socialiste de l'élection de 2007, opposée à Nicolas Sarkozy, a fustigé les candidats de gauche Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PCF) qui ne se sont pas retirés.
"Ce qui est dramatique, c'est que des candidats qui sont en dessous de 5 % alors qu'on sentait une attente de l'électorat à une union des gauches n'aient pas été capables à cause de leur égo, à cause de leur manque de perspicacité, à cause du calcul de la troisième manche, de se retirer", a-t-elle expliqué.
"Il y a une aspiration profonde à changer de modèle"
"Ils n'ont pas eu le sens de leur devoir : comprendre que quand on est candidat à une élection présidentielle pour un courant politique, on est au service de cette histoire.
Ce n'est pas l'histoire qui est au service de leur petit ego", a dénoncé Ségolène Royal. "Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Yannick Jadot se seraient retirés, on aurait Jean-Luc Mélenchon au second tour", regrette l'ancienne ministre qui souligne le vote de la jeunesse pour Jean-Luc Mélenchon. "Quand on fait de la politique, on le fait essentiellement pour les jeunes générations (…) pour leur laisser un monde meilleur que celui qu'on a connu. Il y a une aspiration profonde à changer de modèle et la gauche n'a pas été capable de s'unir."
Un soutien public à Mélenchon dès février
Ségolène Royal avait estimé en février que "le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon". "C'est lui qui fait la meilleure campagne. Il est en train d'arrondir les angles sur ce qui pouvait déplaire chez lui. Il est capable de répondre à l'ensemble des questions. Il est structuré, cultivé. Il a l'expérience d'une campagne présidentielle. Il sait prendre des coups. C'est lui le plus solide", avait-t-elle assuré sur BFMTV. "Si la gauche veut être au second tour, il faut que les responsables se réunissent, en regardant ce qui nous rassemble et non ce qui nous divise, et le vote utile à gauche c'est Jean-Luc Mélenchon", a ajouté Ségolène Royal. (AFP)
Alors que Jean-Luc Mélenchon arrive en troisième position du premier tour de l'élection présidentielle, moins d'un point derrière avec Marine Le Pen, Ségolène Royal s'en est pris aux autres candidats de gauche lundi 11 avril sur le plateau de BFMTV. La finaliste socialiste de l'élection de 2007, opposée à Nicolas Sarkozy, a fustigé les candidats de gauche Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PCF) qui ne se sont pas retirés.
"Ce qui est dramatique, c'est que des candidats qui sont en dessous de 5 % alors qu'on sentait une attente de l'électorat à une union des gauches n'aient pas été capables à cause de leur égo, à cause de leur manque de perspicacité, à cause du calcul de la troisième manche, de se retirer", a-t-elle expliqué.
"Il y a une aspiration profonde à changer de modèle"
"Ils n'ont pas eu le sens de leur devoir : comprendre que quand on est candidat à une élection présidentielle pour un courant politique, on est au service de cette histoire.
Ce n'est pas l'histoire qui est au service de leur petit ego", a dénoncé Ségolène Royal. "Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Yannick Jadot se seraient retirés, on aurait Jean-Luc Mélenchon au second tour", regrette l'ancienne ministre qui souligne le vote de la jeunesse pour Jean-Luc Mélenchon. "Quand on fait de la politique, on le fait essentiellement pour les jeunes générations (…) pour leur laisser un monde meilleur que celui qu'on a connu. Il y a une aspiration profonde à changer de modèle et la gauche n'a pas été capable de s'unir."
Un soutien public à Mélenchon dès février
Ségolène Royal avait estimé en février que "le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon". "C'est lui qui fait la meilleure campagne. Il est en train d'arrondir les angles sur ce qui pouvait déplaire chez lui. Il est capable de répondre à l'ensemble des questions. Il est structuré, cultivé. Il a l'expérience d'une campagne présidentielle. Il sait prendre des coups. C'est lui le plus solide", avait-t-elle assuré sur BFMTV. "Si la gauche veut être au second tour, il faut que les responsables se réunissent, en regardant ce qui nous rassemble et non ce qui nous divise, et le vote utile à gauche c'est Jean-Luc Mélenchon", a ajouté Ségolène Royal. (AFP)
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