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Nomination de Gabriel Attal : les deux interrogations de François Bayrou à Emmanuel Macron

Mercredi 10 Janvier 2024

Président du MoDem et allié d’Emmanuel Macron, François Bayrou a échangé ce dimanche 7 janvier avec le président de la République avant la nomination de Gabriel Attal. Le patron du MoDem a indiqué ce mardi 9 janvier au Parisien avoir “émis deux interrogations” sur le choix du nouveau Premier ministre.

 

François Bayrou, cause du retard de la nomination de Gabriel Attal comme nouveau Premier ministre ? Pointé du doigt, tout comme l’ex-président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, le patron du MoDem en serait à l’origine. Guère enchanté par la nomination de Gabriel Attal à Matignon, il a transmis ses réserves au téléphone ce dimanche 7 janvier à Emmanuel Macron comme il l’a confirmé au Parisien ce mardi 9 janvier : 

 

“J’ai émis deux interrogations. La première : quitter le ministère de l’Éducation alors qu’on vient d’y rentrer et qu’on a fait naître un espoir était pour moi un problème. La deuxième, c’était celle de l’expérience nécessaire pour être à la tête du gouvernement d’un pays qui traverse de si profondes difficultés.”

 

Un échange téléphonique au cours duquel le chef de l’Etat lui avait fait part pour la première fois de l’hypothèse Attal comme Premier ministre. Les deux hommes avaient déjà évoqué à l’Elysée deux noms pour Matignon le 2 janvier dernier : Julien Denormandie et Sébastien Lecornu. 

 

L’actuel ministre des Armées n’est pas non plus le candidat idéal aux yeux de l’ancien Garde des Sceaux selon l’un de ses soutiens : “Il ne veut pas que la majorité se résume à la droite. Et choisir Lecornu, c’est choisir la droite.” Quant à l’ancien ministre de l’Agriculture, il aurait pu prétendre à Matignon, cochant toutes les conditions.

 

Un lien étroit avec Macron

 

Aujourd’hui Haut-commissaire au plan, François Bayrou reste néanmoins proche d’Emmanuel Macron, gardant une place importante pour le chef de l’Etat. Alors qu’il souhaitait garder le silence jusqu’au 5 février et son procès sur les emplois fictifs de son parti au Parlement européen, il s’était exprimé sur la loi immigration. Une prise de parole bien reçue par l’Elysée, preuve d’un lien étroit avec le président de la République : “On n’influence pas un président de la République sous la Ve. Mais assez souvent, il écoute et nous partageons nos intuitions. Notre histoire commune nous permet cela.” [6Medias]

 

 

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