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Montée de l'extrême-droite en France : "On a certainement une part de responsabilité", reconnaît Christophe Castaner

Dimanche 3 Avril 2022

Durant ces cinq dernières années, "tout n'a pas été bien fait", a admis dimanche matin sur RMC le chef de file des députés LREM, qui "assume sa part de responsabilité" dans la montée de l'extrême-droite en France.

Donné gagnant dans tous les sondages, Emmanuel Macron s'effrite néanmoins dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle.  Une perte de vitesse dont la macronie a parfaitement conscience. "Ne croyez pas les sondages ou les commentateurs qui seraient formels, qui vous disent que (la défaite, ndlr) c’est impossible, impensable.
 
Que l’élection est déjà jouée, que tout va bien se passer", a alerté samedi 2 avril lors de son premier et unique meeting le président sortant. 
 
Emmanuel Macron peut-il perdre l'élection présidentielle ? "Bien sûr", a renchéri dimanche 3 avril sur le plateau de RMC Christophe Castaner. "Par nature, une élection n'est pas jouée d'avance", a-t-il insisté, estimant que ce serait une faute politique d'estimer "que tout est joué d'avance" et que "l'humilité ne tue pas en politique" au contraire de "l'arrogance". "L'élection n'est pas jouée", avait déjà assuré le 21 mars dernier sur BFMTV le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, alors que la candidate du Rassemblement nationale réduit l'écart avec le président sortant. 
 
L'ancien ministre de l'Intérieur a par ailleurs reconnu que la majorité avait une part de responsabilité dans la montée de l'extrême-droite, appuyant ainsi les critiques de l'opposition. "On a certainement une part de responsabilité, et vous en avez aussi une en niant et contestant le fait que l'extrême-droite pourrait être dangereuse pour notre pays", a-t-il répliqué au journaliste qui l'interrogeait.  
 
"J'assume notre part de responsabilité. Tout n'a pas été bien fait", a ajouté le député des Alpes-de-Haute-Provence. "Une des sources du vote vers l'extrême droite et le Front national, c'est la peur du chômage. On a fait une partie du chemin. on a atteint des objectifs en matière d'emploi que peu de gouvernement ont précédemment obtenu", a-t-il toutefois estimé, avançant qu'atteindre le plein emploi était désormais "crédible". (Orange & Média Services)
 
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