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Mike Pence en Europe pour rassurer sur l'engagement américain

Vendredi 17 Février 2017

WASHINGTON (Reuters) - Le vice-président américain, Mike Pence, est attendu ce week-end en Europe où il cherchera à apaiser des alliés inquiets des déclarations de Donald Trump sur la Russie et l'Otan.
 
Il devrait à cette occasion réaffirmer l'engagement américain. L'Europe est un "partenaire indispensable" des Etats-Unis, devrait dire Mike Pence à l'occasion de la conférence de Munich sur la sécurité.
 
Un message qu'il réitérera lors d'entretiens bilatéraux prévus de samedi à lundi avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président ukrainien, Petro Porochenko, et les dirigeants des pays baltes.
 
"Nous sommes plus en sécurité et plus prospères quand les Etats-Unis et l'Europe sont forts et unis", a déclaré un conseiller du vice-président, qui donnait un aperçu de ce premier déplacement en Europe pour Mike Pence.
 
Donald Trump, qui a semblé prendre ses distances avec la traditionnelle relation transatlantique pour faire l'éloge du président Vladimir Poutine, a suscité l'inquiétude des chancelleries européennes.
 
Mike Pence devrait tenir un discours plus apaisant, assurent ses conseillers, et souligner la nécessité d'appliquer les accords de cessez-le-feu de Minsk pour mettre fin au conflit dans l'est de l'Ukraine et maintenir les sanctions économiques imposées à la Russie.
 
Ses entretiens ne se limiteront pas aux dirigeants européens, puisque le vice-président américain devrait évoquer la lutte antiterroriste avec le président afghan, Ashraf Ghani, et le combat contre les djihadistes de l'Etat islamique avec le Premier ministre irakien, Haïdar al Abadi, et le Premier ministre turc, Binali Yildirim.
 
Lundi, à Bruxelles, Mike Pence s'entretiendra avec plusieurs responsables européens et avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
 
Son déplacement intervient toutefois dans un contexte troublé pour la Maison blanche, après la démission lundi du conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn. Choisi pour lui succéder, Robert Harward, vice-amiral de la Navy à la retraite, a décliné l'offre jeudi.
 
Si les propos apaisants de Mike Pence sont susceptibles d'être bien accueillis, les inquiétudes européennes à l'égard du 45e président des Etats-Unis nécessiteront de plus solides garanties pour être apaisées, estime Derek Chollet, ancien conseiller de Barack Obama en matière de défense.
 
"Il va essayer d'être rassurant, essayer d'arrondir les angles de certains commentaires du président sur l'Europe, de les replacer dans leur contexte ou de les expliquer, mais je pense que ça ne va pas résoudre le problème", déclare l'ex-conseiller, désormais membre du German Marshall Fund, groupe de promotion américain des relations transatlantiques.
 
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