Le chef des droits de l’homme de l’ONU a appelé, vendredi, le Mali à abroger un décret ayant dissous les partis et à « rétablir pleinement les droits politiques » dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Le 13 mai 2025, le Président de la transition malienne, Assimi Goïta, a signé un décret interdisant tous les partis politiques et les « organisations à caractère politique » et a promulgué un texte législatif abrogeant des lois antérieures qui régissaient et protégeaient les partis politiques...
Selon l’ONU, les « récents revers » en matière de droits humains s’inscrivent dans un contexte d’insécurité persistante affectant les populations à travers le Mali, en particulier depuis le retrait du pays de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), le 31 décembre 2023.
D’après des sources crédibles mentionnées par l’ONU, le nombre de violations des droits humains a augmenté d’environ 120% entre 2023 et l’année dernière. Des groupes armés, notamment l’Etat islamique (EI) tuent et enlèvent des civils. Ils continuent de soumettre les femmes et les filles à des violences sexuelles et sexistes, notamment des viols et des mariages forcés.
Par ailleurs, d’autres rapports indiquent que l’armée, accompagnée de militaires étrangers membres du groupe russe Wagner, ont aussi tué le mois dernier des dizaines de personnes. Les victimes auraient été sommairement exécutées après leur arrestation à Sebagougou, dans le sud-ouest de la région de Kayes. [UN News]






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