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MEGA-MEETING - Raz-de-marée humaine pour Ousmane Sonko à Keur Massar – « Nous avons atteint le terminus »

Dimanche 22 Janvier 2023

Un raz-de-marée humaine de grande ampleur à Keur Massar, amplifiée par une suspecte coupure de l'électricité !
Un raz-de-marée humaine de grande ampleur à Keur Massar, amplifiée par une suspecte coupure de l'électricité !
Le méga meeting du parti Pastef-Les patriotes ce samedi à Keur Massar s’est finalement mué en démonstration de force politique dans l’une des parties les plus pauvres de la banlieue dakaroise. Un véritable raz-de-marée humaine au cours duquel militants, sympathisants et alliés ont réaffirmé leur détermination à accompagner Ousmane Sonko dans le processus de l’élection présidentielle de février 2024. Dans une tenue de combat de couleur verte assez suggestive et sur laquelle est enroulée une écharpe aux couleurs nationales, le chef du Pastef a pris date avec l’histoire, comme pour dire y en a marre des persécutions. « Nous avons  atteint le terminus. J’ai déjà fait mon testament. Nous allons nous battre sur le terrain avec Macky Sall, quoi qu’il puisse nous en coûter », a-t-il dit à l’imposant public dont une écrasante majorité de jeunes.

Il y avait des airs du phénomène Abdoulaye Wade dans les années 80, tant dans la puissance de mobilisation des militants que dans l'archi-présence de bataillons de jeunes, d'hommes et de femmes de tous âges, tous complètement acquis à la cause d'Ousmane Sonko et du Pastef. Avec l'osmose et la fusion que l'ex opposant entretenait avec cette jeunesse. Seul manquait peut-être l'équivalent d'un cri de ralliement égal au "Sopi".


 
Récemment envoyé devant une chambre criminelle dans le dossier Sweet Beauté, Ousmane Sonko assimile cette décision rendue par le juge d’instruction Oumar Maham Diallo comme le résultat de la « commande politique » formulée et obtenue par le président de la république. « Macky Sall ne se soucie pas du Sénégal. Il a tout fait, avec son régime, pour m’écarter de la course à la présidentielle. Mais c’est peine perdue parce que je sais que vous, le peuple, vous allez tenir debout pour l’en empêcher », a-t-il lancé à la foule.
 
Ousmane Sonko n’a pas encore publiquement dit s’il ira ou non répondre aux juges de la chambre criminelle si le procès devait effectivement avoir lieu même si ses mots ne laissent pas grand doute sur son attitude. Mais d’ores et déjà certains de ses proches l’en dissuadent, de même qu’un grand nombre de militants de Pastef, selon nos sources. Toutefois, l’énigme derrière certains de ses propos de Keur Massar semblent indiquer qu’il adopterait une posture de « résistance ».
 
« Je suis allé me recueillir auprès de la tombe de mon père à Ziguinchor. Après, je suis allé demander à ma mère de prier pour moi. Je vous annonce que j’ai fait mon testament. Si Macky Sall ne recule pas, soit Macky Sall nous tue, soit nous le tuons. »
 
Sur place, les organisateurs et militants politiques ont salué le caractère « grandiose » du méga-meeting de Keur Massar, mais tous ont dénoncé et déploré les coupures d’électricité intervenues et qu’ils assimilent à une sorte de vengeance ou un dépit de certaines autorités politiques.
 
 
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 23/01/2023 18:49
Que peut faire d'autre Monsieur Ousmane SONKO, devant de tels agissements de la part d'un Président en place, Macky SALL, usé, au bout du rouleau, pris dans tant de scandales dont il aura peine à nous faire croire qu'il en est l'heureux bénéficiaire, et provocateur à outrance, mais condamné par son entourage et tous ses petits caporaux qui lui doivent tout, à aller au combat et abattre celui qui, en voix, dans le pays, le dépasse et largement?

Depuis deux ans maintenant, Macky SALL, qui déroule son plan voué à l'échec, arme et surarme ses sympathisants, en achetant des lots d'armement considérables, d'une manière licite comme d'une manière opaque: pire, il vient de signer le dernier acte qui démontre, si besoin était, qu'il entend mettre le pays à feu et à sang, pour pouvoir rester au pouvoir: il vient de faire le rappel des réservistes de la gendarmerie: la dernière fois que la FRANCE a fait le rappel de ses réservistes, c'était pour la guerre d'Algerie; le dernier pays qui a fait appel à ses réservistes, c'est la RUSSIE, pour la guerre en Ukraine. Les intentions de Macky SALL apparaissent maintenant au grand jour: mettre le pays à feu et à sang, et rétablir l'ordre par la force et les armes de ses nervis, causant le plus de morts possibles, afin de se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible. Pas étonnant que, face à une telle posture, le peuple trouve son refuge sous l'aile de Monsieur SONKO, seul opposant à faire face et à répondre à cet apprenti dictateur, qui aura les mains tachées de sang et sera inscrit, dans l'histoire, comme le premier dictateur qui aura mis le pays en guerre civile.

Macky SALL vinet de mettre le pays en état de guerre, une guerre qu'il ne contrôlera pas car tout le peuple, dans son immense majorité, est contre lui, il le vomit comme il vomit sa famille et son clan. Comme annoncé précédemment, le pays va connaitre une triste période, faite de larmes et de sang. Macky SALL avait encore la possibilité de sortir, en 2024, par la petite porte de l'histoire: la seule chance qui lui reste, sera de sortir -peut être- en cachette et par le soupirail des toilettes. Triste fin d'un homme, finalement prisonnier de son orgueil et de son amour immodéré pour l'argent. Mais triste période pour le peuple sénégalais, qui ne méritait pas ça.

Macky SALL veut imposer son troisième mandat par la force, alors qu'il n'y a pas droit et il le sait très bien. Le peuple ne l'acceptera pas, comme il ne l'a pas accepté de WADE, et comme il ne l'acceptera jamais de quiconque. On ne manipule pas le peuple sénégalais, et ça, Macky SALL le savait très bien, jusqu'au jour où son orgueil lui a fait détester le Sénégal et son peuple, et ça, même les Sénégalais incultes l'ont senti, l'ont ressenti, et ne le lui pardonneront jamais.

Dans cet état de guerre, on aimerait entendre les chefs religieux, les guides religieux, les marabouts (les vrais) pour dire aux deux belligérants: stop, s'il est encore temps. Il est regrettable que ces autorités, autrefois morales, soient aphones, et si elles ne parlent que pour compter les cadavres, cela sera trop tard. Oui, le SENEGAL est en train de vivre la période la plus importante de son histoire, car désormais, et après la guerre, une fois les morts enterrés, plus rien ne sera comme avant.

Prions pour essayer d'écarter les heures sombres qui s'annoncent et dont la date se rapproche dangereusement.
Me François JURAIN

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