Connectez-vous

Les défis du dialogue national tchadien

Jeudi 18 Août 2022

Le lancement du dialogue national tchadien au Qatar
Le lancement du dialogue national tchadien au Qatar
En avril 2021, le président Idriss Déby Itno, au pouvoir sans partage depuis plus de 30 ans et tout juste réélu pour un sixième mandat, était tué en se rendant au front contre des rebelles. Son fils, le général Mahamat Idriss Déby, commandant de la redoutée garde présidentielle, est nommé à la tête d'un Conseil militaire de transition (CMT), au côté de 15 généraux fidèles à son défunt père. La Constitution est abrogée, le Parlement dissous.
 
Le nouvel homme fort du Tchad, qui nomme les membres du gouvernement et ceux d'un parlement de transition, promet de nouvelles institutions pérennes et des élections "libres et démocratiques", à l'issue d'une transition de dix-huit mois, censée se terminer en octobre. La communauté internationale, France et Union africaine en tête, appelle les autorités à respecter ce calendrier. ...
 
Le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (Fact), un des principaux groupes rebelles à l'origine de l'offensive qui a coûté la vie à Idriss Déby, n'a pas signé l'accord de Doha et ne participera pas au dialogue, le considérant "biaisé d'avance". "La non-participation du Fact reste un problème car c'est le groupe rebelle qui a déclenché en quelque sorte la transition", déclare à l'AFP Enrica Picco, directrice du projet Afrique centrale du centre de réflexion International Crisis Group (ICG).
 
 "Le calendrier du dialogue, censé durer 21 jours, n'est pas crédible, ce n'est pas possible qu'il y ait un accord dans un délai aussi court", assure Enrica Picco. Un calendrier serré qui laisse présager une prolongation de la transition. (AFP)
Nombre de lectures : 107 fois

Nouveau commentaire :












Inscription à la newsletter