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Le Sénégal sous menace de remboursement au FMI des montants décaissés sur la base des comptes publics erronés, selon Edward Gemayel

Mardi 25 Mars 2025

Pierre Gemayel (FMI, à g.) et Cheikh Diba, ministre sénégalais des Finances et du Budget
Pierre Gemayel (FMI, à g.) et Cheikh Diba, ministre sénégalais des Finances et du Budget

Le Fonds monétaire international (FMI) va accorder au Sénégal une dérogation relative aux décaissements effectués par le pays sur la base de données erronées, ou bien lui demander de les rembourser, a déclaré à l’APS Edward Gemayel, le chef de mission de ladite institution financière pour le Sénégal.

 

Les ex-dirigeants du Sénégal (2012-2024) ont publié des informations erronées, concernant les comptes publics du pays entre 2019 et 2023, le déficit et la dette notamment, a révélé la Cour des comptes dans un rapport d’audit publié le 12 février dernier.

 

“À la suite de ces misreportings (déclarations erronées), nous allons remettre un rapport au conseil d’administration du FMI. Il y aura ensuite deux possibilités”, a dit M. Gemayel dans un entretien avec l’APS.

 

“Soit le FMI va accorder une dérogation au Sénégal, sur les décaissements effectués par le pays sur la base de données erronées, en contrepartie de mesures correctrices que les autorités sénégalaises vont prendre en faisant en sorte que ce qui s’est passé ne se reproduise plus”, a-t-il précisé.

 

Edward Gemayel ajoute, concernant la seconde éventualité, que “le conseil d’administration du FMI peut demander au Sénégal de rembourser les décaissements effectués sur la base de données erronées”.

 

“Le rapport de la Cour des comptes est très bon”, a-t-il soutenu, ajoutant : “Nous sommes en train d’analyser son contenu, avec la collaboration des autorités sénégalaises.”

 

Un nouveau programme de coopération 

 

“À la suite des défaillances et des lacunes identifiées par la Cour des comptes, nous sommes en train d’identifier des réformes et mesures correctrices pour renforcer et améliorer la gestion des finances publiques, l’économie de manière générale”, a assuré le fonctionnaire du FMI.

 

Edward Gemayel signale que les discussions de l’institution financière avec le Sénégal “se focalisent sur une chose : comment faire en sorte que ce qui s’est passé (la publication de données erronées) ne se reproduise plus”. “C’est la chose la plus importante”, a-t-il insisté.

 

Le Sénégal a exprimé la volonté d’avoir un nouveau programme de coopération avec le FMI, selon M. Gemayel.

 

“Une fois que ce misreporting sera derrière nous, nous allons travailler à un nouveau programme que les autorités sénégalaises ont souhaité avoir avec le FMI”, a-t-il dit.

 

“Oui, le Sénégal n’est pas le premier pays où cela est arrivé. Il y en a d’autres en Afrique comme dans les autres continents”, a répondu le fonctionnaire du Fonds monétaire international à la question de savoir si cette institution a été confrontée à la publication de données financières et budgétaires erronées par d’autres pays.

 

Il ajoute : “Nous saluons les efforts faits par les autorités sénégalaises dans un esprit de transparence.” [APS]

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 28/03/2025 17:12
LA VÉRITÉ SI JE MENS! Monsieur GEMAYEL est certainement un homme très compétent, de surcroit sympathique (en tout cas il en a l'air), mais à ce stade où, acculé, il a été contraint et forcé de reconnaitre -du bout des lèvres- ce que Monsieur le Premier Ministre SONKO avait dénoncé depuis quelques temps déjà, dires confirmés par la Cour des Comptes, pour parfaire notre information, il faudrait quand même qu'il nous explique comment ce fait il que, le FMI ayant des représentants sur place, dont on peut supposer que le travail consiste à scruter de près, voir de très près, les agissements du ministère des finances, car enfin, l'argent qui semblait valser au rythme d'une grande bamboula, et à disposition de toutes les têtes malhonnêtes de cet ancien régime, si bien sur, les instances judiciaires confirmaient les ouvertures d’enquêtes du pool financier, très actif en ce moment, car il est à ce stade utile de rappeler qu'il n'y a pour l'instant, que de présumés coupables, comment se fait-il donc, que tous ces gens du FMI, Monsieur GEMAYEL en tête, ne se soient aperçus de rien? D'autant que, d'après les informations qui filtrent ça et là, il ne s'agit pas d'une dette cachée, mais d'une dette 'discrète", mis sur différents comptes d'un trésor public bien malmené ces douze dernières années, ce qui est bien sur pour le moins suspect, et que l'on se propose de rembourser "quand le pétrole coulera à flot et le gaz inondera le monde entier". Moi je veux bien, mais si je propose à mon banquier -pas que moi d'ailleurs- qu'il me fasse un prêt de quelques millions, que je lui rembourserai dès que j'aurai gagné à la loterie nationale ou aux courses de chevaux, à mon humble avis, soit il me conseillera un bon docteur, dans le meilleur des cas, soit il supposera que je me fiche de sa figure, et dans ce cas précis, on peut supposer qu'il aura entièrement raison.

Alors, Monsieur GEMAYEL, ne serait il pas plus simple de dire toute la vérité, de reconnaitre que le FMI, dans cette affaire (comme dans d'autres, en Afrique) a eu une gestion des plus aventureuse, et que ledit FMI n'a pas commis une erreur, mais bien une faute, pour ne pas dire plus. D'autant que, lorsque l'on sait -là encore, le FMI et les gens sur place ne pouvaient l'ignorer, puisque le monde entier a pu le constater, que l'ex président, qui s'est conduit pendant douze ans, comme on le sait, en véritable parrain mafieux, s'appropriant le pays tout entier et distribuant les hectares et les deniers du bien public à qui le flattait, avait, dans les dernières semaines avant son départ forcé, bien "savonné la planche" pour que la nouvelle équipe ne s'en sorte pas, et, dans un rêve qui confinait à la folie, notre Parrain mafieux était persuadé, avec quelques uns de ses affidés, que, ayant tellement miné le terrain, l'équipe SONKO-FAYE allaient lamentablement et rapidement échouer, et que le peuple tout entier supplierait notre Parrain mafieux de revenir prendre les commandes du pays, afin que la moitié de la population continue de vivre sous le seuil de pauvreté et de l’illettrisme.

Si Monsieur GEMAYEL et les éminents économistes sur place ne se sont rendu compte de rien, alors les taxer d'incompétents ne serait certainement pas une injure, mais je n'en crois strictement rien. Je pense que ces gens là, Monsieur GEMAYEL en tête, se sont laissé abuser, mis certainement au pied du mur par un Président malhonnête, et que, vu l'ampleur des dégâts, ils ont, contraints et forcés, laissé faire, car ne pouvaient plus rien faire, tant que le pétrole ne coulerait pas, et toute cette éminente équipe a du avoir, quand même, des sueurs froides, lorsque les retards se sont accumulés. Mais tout ceci, c'était sans compter sans la fougue d'un Premier Ministre qui se voit encore en leader de l'opposition et à quelques difficultés à endosser le costume de Premier Ministre, et qui a porté sur la place publique, un discours qu'il est d'usage qu'il ne franchisse pas les mus, et encore moins la porte, d'un bureau feutré d'un palais Présidentiel entre quatre yeux t deux têtes.

Alors, lorsque le FMI, par l'intermédiaire de Monsieur GEMAYEL, vient nous dire que le FMI peut soit demander le remboursement des sommes indues (on parle quand même de sept milliards de dollars, de mémoire), soit accorder une dérogation, moi je me pose quad même une question: sans vouloir accabler quiconque, est ce que le FMI, chargé de surveiller la bonne utilisation de ses fonds, comme tout prêteur digne de ce nom le ferait, n'aurait il pas une grosse part de responsabilité dans cette affaire, car sans vouloir être irrespectueux envers qui que ce soit, pour moi, des inspecteur permanents, ce sont des gens qui habitent et vivent ici, sur place, à DAKAR, au SENEGAL. Ils ne pouvaient ignorer que la gestion de cette ex équipe gouvernementale, pendant douze ans, était dirons nous...rock n'roll, pour ne vexer personne, et il me semble que, ayant le souci de la bonne utilisation de ses fonds prêtés, cela aurait dû, pour le moins attirer l'attention de ce cortège d'éminents spécialistes. Ce qui m’amène à penser que, dans un tel cas de figure, et sans vouloir juger qui que ce soit, cela n'est pas mon métier et encore moins ma vocation, que le FMI en général, et toute l'équipe d'éminents spécialiste qui ont eu à gérer le dossier "sénégal", ont quand même été un peu "légers", et ont une part de responsabilité que je qualifierai d'importante, dans cette malheureuse, très malheureuse affaire. Aussi, ne serait il pas plus simple de régler ce problème très rapidement, en tout cas plus rapidement qu'envisagé, et, toujours dans l'intimité feutrée d'un bureau et entre quatre yeux, mettre sur pieds, un nouveau programme de coopération, basé sur des vrais chiffres et avec le résultat du travail de vérité et de transparence promu par la nouvelle équipe, faire en sorte que, les dindons de la farce, ne soient pas les sénégalais et les sénégalaises qui ont déjà assez souffert pendant ces douze années passées, et accéder à des jours meilleurs, qu'ils estiment -à bon droit bien mérités. Bien sur, cela anéantirait définitivement les projets fous d'un Parrain mafieux, assoiffé de vengeance et d'orgueil, qui n'a pas encore compris qu'il était vomi par l'immense majorité du pays, mais cela permettrait, et ce serait la meilleure des choses, de permettre au FMI de s'en sortir "correctement", tout le monde faisant semblant de croire à la version qui nous est servie actuellement, et qui ferait sourire si, à la clef, ce n'était pas l'augmentation des souffrances et de la dureté de la vie auxquelles sont confrontés le peuple sénégalais au quotidien. Le peuple sénégalais fait preuve de beaucoup de résilience, mais comme toute chose, elle a ses limites, et tous ces honorables hauts fonctionnaires du FMI ou autres instances internationales devaient, rapidement, très rapidement en ce qui concerne le SENEGAL, s'en rendre compte et proposer (je n'ai pas osé écrire "imposer", de peur que ce terme soit mal interprété) au pays, une solution qui soit acceptable, qui permette à nos dirigeants de s'en sortir, dans le cade d'une bonne gestion, avec le souci permanent d'une transparence intégrale vis à vis de tous. Cela aurait pour conséquence et bénéfique pour le FMI, de ne pas être associé -et complice- du funeste plan fourbi un temps par l'ex Président qui peut, encore pour quelques temps, jouir de son immense fortune bâtie exclusivement sur le dos de tout un peuple, à condition, bien évidemment, que la nouvelle équipe dirigeante applique à la lettre les principes érigés par leur prédécesseur, dans son discours du 03 Avril 2012, avec notamment une gestion "sobre et vertueuse...", pas un franc qui sera dépensé evra être justifié, ect"...
Elle est pas belle, la vie?
Me François JURAIN

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