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Le PM Ousmane Sonko révele que le Sénégal n'a reçu aucun financement de ses partenaires depuis un an

Mercredi 28 Mai 2025

Le premier ministre senegalesi Ousmane Sonko, le 27 mai 2025 à Dakar
Le premier ministre senegalesi Ousmane Sonko, le 27 mai 2025 à Dakar

Le Sénégal n’a reçu aucun décaissement des bailleurs multilatéraux depuis un an, mais reste malgré tout encore debout, a affirmé, mardi, le Premier ministre Ousmane Sonko, lors du lancement du Forum d’investissement ‘’Fii Sénégal’’.

 

‘’Le programme avec certains bailleurs multilatéraux et particulièrement le FMI a été suspendu depuis un an. Depuis lors, aucun décaissement n’a été fait au profit du Sénégal, mais le Sénégal est encore debout’’, a indiqué M. Sonko.

 

Le chef du gouvernement estime qu’il s’agit là d’un message ‘’très fort’’ à ‘’décrypter’’.

 

‘’Nous avons les capacités et les moyens de compter d’abord et principalement sur nous-mêmes. Nous n’avons pas encore impulsé toutes les mesures d’accompagnement, et très prochainement, je présenterai au nom du gouvernement le plan de relance’’, a-t-il annoncé.

La suspension des interventions du Fonds monétaire international (FMI) fait suite à la certification par la Cour des comptes en février 2025 de l'audit des finances publiques réalisé par l'Inspection générale des finances (IGF) du ministère des Finances et du Budget. Ce travail a révélé qu'un certain nombre d'indicateurs macroéconomiques comme la dette publique et le déficit public du Sénégal ont fait l'objet de manipulations par l'ancien régime entre 2019 et le 31 mars 2024. Apres avoir pris connaissance des résultats de cet audit, le FMI a demandé des "clarifications" et des "corrections" avant de reprendre ses financements pour le pays.

 

Pour sa part, le Premier ministre a souligné qu’il n’excluait pas la possibilité, ‘’ultérieurement’’, de trouver un accord avec tous les partenaires dont le FMI.

 

‘’Rien ne peut justifier aujourd’hui que ces accords ne se fassent pas, si ce ne sont des considérations politiques liées à notre volonté d’assumer notre souveraineté’’, a-t-il précisé.

 

Il dit constater qu’à chaque fois que des pays africains ont émis la volonté ‘’d’assumer’’ une souveraineté, ‘’les choses ne se passent comme voulu’’.

 

”Aujourd’hui, il est temps que les discours rejoignent les actes qui sont posés ou que les actes rejoignent les discours qui sont prononcés et nous en assumons les conséquences’’, soutient Ousmane Sonko.

 
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Il estime qu’il faut, pour ce faire, ”éradiquer” les risques de gouvernance. ‘’C’est le fondement de notre combat politique, il n’est plus question que les élections soient des facteurs de tension dans ce pays. Nous allons désormais avoir les élections les plus transparentes, les plus libres, avec des autorités totalement autonomes pour être équidistantes et arbitrer dans la plus grande transparence les joutes politiques’’, a-t-il assuré.

 

Le Premier ministre estime que pour ‘’impulser définitivement’’ le développement que les Sénégalais attendent depuis très longtemps, l’Etat a choisi de partir sur une ‘’nouvelle base’’.

 

”Notre combat politique pendant dix ans a été de dire que le développement doit être d’abord et surtout endogène dans son financement, dans ses déclinaisons, mais également dans la participation citoyenne. C’est aujourd’hui ces idées que nous expérimentons’’, a-t-il fait valoir. [IMPACT.SN avec APS]

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 29/05/2025 10:53
J'ai toujours pensé - et il ne s'agit là que d'une réflexion personnelle qui n'engage que moi - que, à la suite des élections, voire même avant, lorsque l'ex Président en exil avait enfin compris que "les carottes étaient cuites pour lui, sa famille et son clan, qu'il avait, dans le tiroir de son bureau bien caché, un plan pour faire tomber le nouveau gouvernement en place, et ce avec l'aide des bailleurs de fonds internationaux.

Ce qui me fait penser cela? Déjà, la personnalité de "l'ex": orgueilleux, revanchard, colérique, ne pouvant accepter une telle défaite. De plus, son amour immodéré de l'argent, ne pouvait le résigner à abandonner un coffre-fort dont lui seul avait la clef! Ensuite, la façon scandaleuse dont il a "savonné la planche" pour les suivants : augmentation délirante des fonctionnaires, emprunts non justifiés et exagérés, etc. Tout ça à quelques jours de son départ pour son exil qu'il espère salutaire, se doutant bien, qu'un jour ou l'autre, la justice sénégalaise risque de lui demander de venir répondre à quelques questions...Enfin, la position plus qu’ambiguë du FMI, lors de la révélation des comptes truqués, d'abord par un Premier Ministre, à qui l'on ne peut reprocher qu'une chose, c'est de s'être trompé sur l'ampleur des dégâts, ensuite, par la réaction plus qu'alambiquée du FMI: Ah bon, Macky SALL aurait truqué les chiffres? Pas possible! Alors que nous venons régulièrement contrôler les comptes, vérifier que l'argent du FMI sert bien à sa destination originelle, que personne peut, soit disant rouler cette "noble" institution, non, pas possible! Et si Monsieur GEMAYEL, et avec tout le respect qui vous est dû, et bien je pense sincèrement -ce n'est que mon avis- que vous étiez parfaitement au courant, et que pour punir Monsieur le Premier Ministre SONKO, d'avoir révélé ce que beaucoup savaient, et encore plus nombreux, beaucoup se doutaient, que Macky SALL trafiquait les comptes depuis de nombreuses années. Avec la complicité du FMI? la question reste ouverte, mais la réaction de cette institution ne plaide pas en sa faveur...

A commencer par la sanction infligée au SENEGAL, privé de tout financement de la part de cet organisme prêteur, comme le fait remarquer Monsieur le Premier Ministre SONKO, depuis un an. Finalement, nous sommes sanctionnés, parce que nous n'avons pas accepté le déroulement du plan hourdi entre les murs feutrés d'un cabinet noir, qui consistait à renverser au bout de quelques mois l'équipe gouvernementale démocratiquement élue, pour remettre en place le dictateur en exil, qui, au bout du compte, arrangeait tout ce beau monde: les voyous, c'est comme les marchés boursiers, lls détestent l'incertitude et le désordre!

Et bien, malgré tout cela, toute cette basse besogne qui a lamentablement échoué, on s'en sort. péniblement, mais on s'en sort. (merci le pétrole, pour une fois, ce n'est pas une malédiction!).

Je suis loin d'être d'accord sur tout, avec Monsieur le Premier Ministre SONKO. Mais il y a une chose, sur laquelle je suis entièrement en phase avec lui: NE COMPTONS QUE SUR NOUS-MEMES; et il faut lui reconnaitre le mérite de dire cela, depuis les premiers jours de son entrée en politique, c'est à dire depuis au moins dix ans. Arrêtons de toujours compter sur les autres, de toujours tendre la main, d'être les éternels mendiants du monde. ne comptons que sur nous-mêmes Ce message, il serait bien que tout le monde s'en souvienne, notamment ceux qui répètent à longueur de temps: "ils ne font rien", etc. N'oublions pas que l'ex Président en exil, a laissé une maison complètement en ruines, bâtie sur un terrain miné.

Ne nous leurrons pas, il faudra des années et des années pour enfin percevoir les fruits des efforts à fournir, pour reconstruire tout ça, pour qu'enfin les Sénégalais perçoivent un changement, une nette amélioration dans leur quotidien. Mais le train est sur de bons rails, et l'équipe, le tandem FAYE-SONKO se montre à la hauteur. Courage, tous les espoirs sont permis!
Me François JURAIN

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