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Le G20 est menacé par les divisions géopolitiques, mettent en garde ses dirigeants

Dimanche 23 Novembre 2025

Le G20 est menacé par les divisions géopolitiques, mettent en garde ses dirigeants

La capacité du G20 à régler les crises internationales est menacée par les divisions et les rivalités géopolitiques, ont mis en garde certains de ses dirigeants samedi, au premier jour de leur sommet à Johannesburg boycotté par Donald Trump et bousculé par son plan sur l'Ukraine.

 

Les dirigeants européens ont multiplié les réunions en marge du premier sommet du groupe organisé en Afrique pour définir une réponse commune au plan de l'administration Trump sur la guerre en Ukraine.

 

"Le G20 arrive peut-être à la fin d'un cycle (...) On vit un moment de notre géopolitique où nous avons beaucoup de mal à régler autour de cette table (...) les grandes crises internationales", a déclaré le président français Emmanuel Macron à ses pairs.

 

"Il ne fait aucun doute que le chemin à venir sera difficile", a renchéri le Premier ministre britannique Keir Starmer, ajoutant: "Nous devons trouver des moyens de jouer à nouveau un rôle constructif aujourd'hui face aux défis mondiaux."

 

Le Premier ministre chinois Li Qiang a estimé, lui, que "l'unilatéralisme et le protectionnisme sont omniprésents" et que "beaucoup de gens se demandent ce qui arrive exactement à la solidarité mondiale".

 

L'hôte du sommet, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, s'est montré plus positif, assurant que le G20 demeurait un symbole de "la valeur" du multilatéralisme pour résoudre les défis mondiaux.

 

"Les défis auxquels nous sommes confrontés ne peuvent être résolus que par la coopération, la collaboration et les partenariats", a-t-il martelé.

 

Le G20 regroupe 19 pays plus l'Union européenne et l'Union africaine, et représente 85% du PIB mondial et environ deux tiers de la population.

 

- Plan sur l'Ukraine -

 

Dès la cérémonie d'ouverture, M. Starmer, M. Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont réunis pour discuter du plan américain sur l'Ukraine.

 

Une réunion qui a ensuite été élargie aux autres dirigeants européens ainsi qu'à leurs homologues japonais et canadien.

 

Le "projet" en 28 points proposé par Washington "est une base qui requerra du travail supplémentaire", ont-ils estimé dans une déclaration commune à l'issue de cette réunion. Ils se sont dits en particulier "inquiets par les limitations proposées pour les forces armées ukrainiennes, qui laisseraient l'Ukraine vulnérable à de futures attaques".

 

Plusieurs sources ont indiqué que des échanges avaient déjà eu lieu avec Washington, mais qu'aucun déplacement de dirigeants européens dans la capitale américaine n'était prévu dans l'immédiat.

 

Donald Trump a donné à l'Ukraine jusqu'au 27 novembre pour donner sa réponse aux solutions proposées dans ce plan qui prévoit notamment que l'Ukraine cède à la Russie des territoires, accepte une réduction de la taille de son armée et renonce à intégrer l'Otan.

 

- Minerais stratégiques -

 

En l'absence de Donald Trump, de son allié le président argentin Javier Milei qui a boudé le rendez-vous, et de Vladimir Poutine, toujours sous le coup d'un mandat de la Cour pénale internationale (CPI), le sommet a adopté dès son ouverture une déclaration finale des dirigeants présents.

 

Ces derniers appellent à "une paix juste, complète et durable au Soudan, en République démocratique du Congo, dans les territoires occupés palestiniens, en Ukraine".

 

Ils disent également vouloir mieux protéger l'approvisionnement en minerais stratégiques, indispensables pour la transition énergétique, face aux perturbations géopolitiques et commerciales.

 

L'Argentine ne "peut pas approuver" cette déclaration, a cependant presque immédiatement indiqué à ses pairs le ministre argentin des Affaires étrangères Pablo Quirno. La déclaration "aborde le conflit de longue date au Moyen-Orient d'une manière qui ne parvient pas à en saisir toute la complexité", a-t-il mis en avant.

 

Le président Ramaphosa a pris acte du désaccord, mais estimé que cela ne remettait pas en cause l'adoption de la déclaration approuvée par les autres dirigeants présents, y compris le Premier ministre indien Narendra Modi, le président brésilien Inacio Lula Da Silva ou le Turc Recep Tayyip Erdogan.

 

Les Etats-Unis s'étaient opposés à la diffusion d'un communiqué final du G20, invoquant leur absence à un sommet dont "les priorités vont à l'encontre" des vues politiques de Washington.

 

Le gouvernement sud-africain est pris pour cible par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, notamment sur une prétendue persécution des Afrikaners, ces descendants des premiers colons européens.

 

Les travaux du premier jour du sommet ont pris fin samedi. Dimanche, à la fin de la rencontre, l'Afrique du Sud doit passer le relais de la présidence tournante du G20 aux Etats-Unis.

 

Ces derniers ont prévu de dépêcher à cette cérémonie un représentant de l'ambassade. Un scénario rejeté par Pretoria qui a fait savoir qu'une passation pourrait se dérouler dans des locaux officiels, entre responsables de même rang. [AFP]

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 24/11/2025 10:46
Il est clair que, dans le contexte actuel, c'est à dire dans la recomposition générale du monde géopolitique, tel que nous l'avons connu, depuis la sortie de la seconde guerre mondiale, soit depuis bientôt 80 ans, le G20 se doit de se recomposer, et redéfinir ses bases mêmes, en ayant le courage de désigner nommément les ennemis de la démocratie, à savoir les états unis (TRUMP) la Russie (POUTINE) et sous surveillance la Chine (PING), et les autres. Mais vouloir faire côtoyer des démocrates avec des dictateurs, et un non sens: Qui, il y a quatre vingt ans passé, aurait osé s'assoir à la même table qu’ HITLER, et pour parler de quoi, mon dieu! on le voit bien aujourd'hui, avec les dignes fils de ce boucher sanguinaire, que sont POUTINE, NETHANYAOU, et d'autres qui se reconnaitront sans peine, tant ces dictateurs, à l'esprit dérangé, sont enveloppés et figés dans une doctrine sanguinaire et dépassée, basée essentiellement sur les rapports de force, les plus faibles devant être laissés pour compte ou anéantis, et seule doit triompher leur démagogie, dont on a vu, dans des temps pas si lointain, les dégâts que cela pouvait provoquer chez les êtres humains, ce qui, pour ces promoteurs de la mort n'a aucune espèce d'importance, puisque pour ces gens là, la vie, les peuples ne comptent pas: comme l'avait si bien dit STALINE, "un mort, c'est un évènement, dix mille morts, ce sont des statistiques". Donc, le G20 a toujours son utilité, mais à condition qu'il soit fermé à ces dictateurs, avec lesquels tous discours sont impossibles: Quoi dire au dictateur POUTINE, qui n'a qu'une seule idée en tête, reconstituer l'empire soviétique, réinstaurer l'URSS, dont on a vu, lorsque les langues ont commencées à se délier, et que le choc des photos, allié au poids des mots les atrocités que ce régime a pu commettre. Comment discuter avec un TRUMP, dont il serait intéressant de savoir à quel niveau d’altération son cerveau est atteint, qui vous dira le mardi exactement le contraire de ce qu'il vous a dit le lundi, ce qui n'a aucune espèce d'importance, puisqu'il agira d'une toute autre manière le mercredi! Quand à PING, le plus riche, lui faire confiance est un risque que je ne prendrais certainement pas, tant ses appétits pour devenir la première puissance du monde ne peut qu’inquiéter, car il ne faut jamais oublier qu'il s'agit là d'une "république populaire de chine".

Donc, oui, le G20 doit se réinventer, et face à ses trois mastodontes de l'horreur, se positionner définitivement et fermement, car ces deux mondes sont inconciliables. Les démocrates doivent s'unir, au sein d'un Gx, plus nombreux que ce que l'on peut penser, de par le monde, et s'unir, face à un ennemi connu et désigné, le T.P.G. Il faut, plus que jamais, remettre le droit international à sa place, et qu'il soit respecter, que les règles du commerce international soit respecté, sans subterfuge comme sait si bien le faire la Chine, et que la loi, les lois, soient les seules évangiles du Peuple. On a coutume de dire "force doit rester à la loi", ce qui ne veut en aucun cas dire que la loi doit se soumettre à la force. Donc, cette ré-organisation du monde libre doit se faire, le plus rapidement possible, et d'une manière claire, nette et tranchée. Le mandat d'arrêt international à l'encontre de POUTINE est une bonne chose, à condition qu'il soit appliqué par tous les pays: mais déjà, cela lui procure une certaine gène dans ses déplacements, et c'est tant mieux. Je suis effaré et attristé de voir comment tout le monde se couche devant un TRUMP, grossier personnage sans éducation, au cerveau manifestement dérangé par la sénilité et toutes les malhonnêtetés qui ont jalonnées sa vie : parce qu'enfin, en pleine conférence de presse, traiter publiquement une journaliste de "truie", sans que celle ci ne répliqua le moins du monde, se laissant humilier et insulter par un personnage de la pire espèce, qui a accumulé les milliards au grès de ses faillites organisées, trempé dans pratiquement tous les scandales qui ont défrayés la chronique, sur lequel pèse de lourds soupçons de liaison dangereuse, avec le KGB de/et POUTINE, sans que cela ne soit encore prouvé, mais vu son attitude dans le conflit ukrainien, il faut bien constater qu'il fait lui même pencher le plateau de la balance du côté qui inspire tout sauf la confiance, personnellement, cela me choque que personne n'ose le remettre en place et lui dire ses quatre vérités, en face et publiquement, comme il s'amuse à le faire avec tout ses interlocuteurs du monde entier, c'est inquiétant et décevant. Mention spéciale, il faut le reconnaitre, pour le Premier Ministre indien qui l'a méprisé et rendu la pareille, et bien lui en a pris, car dorénavant, c'est TRUMP qui est à ses genoux, et non l'inverse!

Alors oui, le G20 (ou plus à son utilité, à condition de le refonder en profondeur, mais vite, très vite, car les ennemis du monde libre eux, n'attendent pas.
Me François JURAIN

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