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Le FMI alerte contre «un risque modéré de surendettement» mais le Trésor rassure

Vendredi 10 Janvier 2020

Une analyse de viabilité de la dette a permis de ressortir que le risque de surendettement ’’est passé d’un risque faible à un risque modéré de surendettement statut actuel de l’ensemble des pays de l’UEMOA’’, a appris l’APS.
 
’’En perspectives du nouveau programme ICPE (instrument de coordination des politiques économiques), les services du FMI ont procédé à l’analyse de viabilité de la dette. Il ressort de cet exercice que le risque de surendettement est passé d’un risque faible à un risque modéré de surendettement statut actuel de l’ensemble des pays de l’UEMOA’’, indique une note reçue des services du Trésor.
 
La même source explique que ‘’les principales raisons sont liées essentiellement à l’extension du périmètre du champ de la dette du secteur public aux organismes publics (agences, établissements publics, sociétés nationales)’’.
 
Elle ajoute que ‘’ce recours à l’endettement fait suite à l’option de l’Etat d’investir dans la phase I du PSE pour assurer des investissements structurants à fort impact sur la croissance, l’emploi et offrir un cadre propice à l’Investissement privé’’.
 
Selon la note du Trésor, ‘’le ratio de Service de la Dette/ exports atteint 22,7% en 2020 contre un seuil de 21 %. Ce qui montre que la dégradation du profil de viabilité de la dette du Sénégal est temporaire. Un retour à un profil de risque faible est projeté pour 2022’’.
 
’’Ce caractère temporaire de la dégradation a un impact très limité sur les conditions de financement sur les marchés de capitaux’’, note le document, ajoutant qu’il ‘’est utile de préciser que cette mesure n’entraîne pas de limitation d’endettement, autre que le respect du plafond de financement défini dans la loi de finances’’.
 
L’accès aux ressources de financement des partenaires classiques du Sénégal ‘’ne sera pas limité’’, assure le Trésor, relevant que ‘’la stratégie d’endettement pour les années à venir mettra l’accent sur le financement par le marché local, le choix de devises stable et/ ou la couverture contre le risque de change conformément à la stratégie d’endettement à moyen terme’’. (avec APS)
 
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 11/01/2020 18:05
La question du troisième mandat ne se pose même plus: c'est une évidence.
Pourquoi?
Tout d'abord, parce que ce n'est pas à DAKAR que cela se décide, mais à PARIS. PARIS à besoin d'un axe fort dans l'Afrique de l'Ouest, qui passe par OUATTARA- SALL- CONDE.
Pour OUATTARA, le problème est réglé et Mr MACRON est venu donner ses dernières directives au mois de DECEMBRE. iL se représentera, bien qu'il n'en ait pas le droit, mais un changement de constitution de dernière minute va arranger tout ca. En plus, pourquoi changer une méthode qui a produit ses effets: comme au SENEGAL avec Macky SALL, il suffit d'enfermer en prison les candidats les plus dangereux, ce qui est en train de se passer en COTE D'IVOIRE.
aU senegal, pas de problème, l'affaire est déjà pliée. La constitution dans sa dernière réforme, a laissé une porte entre ouverte, le Conseil constitutionnel n'aura plus qu'à mettre au propre le brouillon qu'on lui donnera en temps utile, et les élections sont d'ores et déjà gagnée, d'une part en raison de la loi sur le parrainage, plus quelques petits arrangements si nécessaires, carte d’électeurs, ect... mais cela ne sera pas nécessaire. Il n'y a pas d'opposition suffisamment forte et crédible pour surmonter les obstacles mis sur leur passage.
Quand à la GUINEE, pas de problème non plus, car là Monsieur MACRON ne décide pas seul, il y a aussi son ami BOLLORE, qui a mis en place Alpha CONDE, et qui compte bien récidiver.
D'autant que nos trois lascars ont impérativement besoin de ce troisième mandat: ils ont tellement de casseroles, tellement de compromission liées à la corruption étatique, qu'une impunité à vie pour eux et leur proches est non seulement nécessaire, mais indispensable. Donc pas de problème, et si besoin est, la FRANCE sera à leur côté. A harge de revanche.
Quelle était belle, mon indépendance!!!
Bon, d'accord, pendant ce temps là, les peuples meurent, ne mangent pas, pour la moitié d'entre eux, sont dans un état de pauvreté épouvantable, le système scolaire, fierté ce ces pays nouvellement indépendants est dans un état de délabrement avancé, que dire du système de santé, et après? Qui s'en préoccupe?
En 2017, donc bien avant les élections présidentielles de 2019, pour le deuxième mandat, j'écrivais dans ces mêmes colonnes que au lieu de s'intéresser au deuxième mandat qui était à mon sens déjà plié (je ne suis pas marabout, simplement observateur politique), on ferait mieux de se préoccuper du troisième mandat. Je n'ose écrire que dès maintenant, il faudrait se pencher sur la question du quatrième mandat, mais je le pense si fort que beaucoup d'entre vous qui me lisent l'auront entendu.
Pauvre AFRIQUE, Pauvre SENEGAL.
En 2012, à l'arrivée du roi-Président, le SENEGAL faisait partie des 25 pays les plus pauvres du monde.
En 2020, soit 8 ans après, le SENEGAL fait partie toujours des 25 pays les plus pauvres du monde, avec un taux d'analphabétisme de 54% Mais se targue d'une croissance annuelle de plus de 6%./ Il est vrai qu'un taux de croissance de 6%, mis dans une assiette, cela devrait nourrir beaucoup de monde...cherchez l'erreur.
La pauvreté, c'est comme la maladie: il vaut mieux que ça tombe toujours sur les mêmes, parce que les autres n'y sont pas habitués, et ils seraient désemparés.
A propos, l'état de fortune du président nouvellement (enfin, ca fait un an), où est il? peut être avec le récent rapport de la Cour des comptes, sur la même pile que celui de l'OfnAC, juste sous celui de l'IGE, et pour en assurer le rangement et la conservation, certainement dans le bureau de Monsieur le Procureur de la République...
J'ai vu qu'il y allait avoir un festival du rire à DAKAR prochainement. J'ai envie d'y aller, mon sketch sera la lecture du discour de Macky SALL, celui du 03 avril 2012. S i avec ça je ne remporte pas le grand pRix, c'est à désespérer du sens de l'humour des sénégalais!
Me François JURAIN

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