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La revue de presse du week-end

Samedi 4 Août 2018

La revue de presse du week-end
Des quotidiens tels que L’Observateur et L’As croient savoir que le député Cheikh Bamba Dièye est convoqué à la Division des investigations criminelles (DIC) ce samedi, un sujet parmi les plus en exergue dans la livraison du week-end des journaux.

"Un nouveau feuilleton judiciaire va s’ouvrir ce samedi, avec la convocation de Cheikh Bamba Dièye à la Division des investigations criminelles (DIC) à 9 heures" ce samedi, avance le quotidien L’As.
 
Il note toutefois que des sources judiciaires renseignent que "la convocation du député du FSD/BJ est nulle dans la mesure où le principal concerné est couvert par l’immunité parlementaire".
 
De plus, "la flagrance visée par le pouvoir ne tient plus, parce que la déclaration est passé", écrit L’As, en allusion aux propos tenus récemment par le député accusant des magistrats d’être corrompus.
 
Cheikh Bamba Dièye a été convoqué certainement "pour s’expliquer sur ses propos tenus juste après le procès en appel de Khalifa Sall", le président du FSD/BJ traitant à l’occasion "les magistrats Malick Lamotte et Demba Kandji de faire partie de l’association de malfaiteurs dirigée par Macky Sall et d’être corrompus", souligne L’Observateur.
 
"La volonté du président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) semble être entendue, après la sortie virulente de Cheikh Bamba Dièye", ajoute le quotidien, selon lequel "l’opposant ne s’en sortira pas aussi facilement". 
 
Surtout que l’Union des magistrats sénégalais (UMS) est en conclave samedi à Saly-Portudal. "Même s’il ne s’agit pas d’une élection de renouvellement des instances (...), il reste que ce conclave-là présente des enjeux, en ce sens qu’il survient dans un contexte particulier", relève Walfquotidien.
 
"L’AG de l’UMS se tient au moment où la justice fait l’objet de critiques acerbes de la part aussi bien des justiciables que de la classe politique", écrit le joural, évoquant les longues détentions "devenues chroniques", le surpeuplement carcéral dont ne tiendraient pas compte les juges d’instruction.
 
Walfadjri rappelle aussi "les accusations de corruption", ajoutées aux "sorties courageuses de certains magistrats à l’image des juges Yaya Amadou Dia et Ibrahima Hamidou Dème", contre certaines décisions liées à la justice et pour dénoncer le fonctionnement du système judiciaire.
 
Sud Quotidien ouvre sur la politique, se projetant sur la possibilité ou non d’un second tour lors de la présidentielle prévue au Sénégal en février prochain. "Avis divergents" à ce sujet, affiche le journal, interrogeant plusieurs spécialistes dont le journaliste Momar Seyni Ndiaye.
 
De l’avis de ce dernier, il est "possible de faire le parallélisme" entre la présidentielle malienne, dont le second tour se déroulera le 12 août prochain, et celle sénégalaise à venir, même si pour Jean Charles Biagui, professeur en sciences politiques, une élection "n’est jamais pareille à une autre, même dans le même espace géographique".
 
"Interdiction de manifester pour les victimes de bavures" policières, affiche Vox Populi. Il signale que le préfet "annule la marche au motif de +tentative de discréditer une institution publique+".
 
Le journal Le Quotidien annonce que le Forum civil ’’demande la fin des manquements récurrents’’ liés à la pénurie d’eau au Sénégal et à Dakar en particulier, là où Le Soleil revient sur le lancement des nouveaux documents de transport routier et des plaques d’immatriculation sécurisés.
 
Il rapporte que selon le chef de l’Etat Macky Sall, "avec ce projet, le Sénégal disposera d’un des systèmes les plus modernes et les plus faibles au monde, adossé à des supports numériques permettant une meilleure gestion des données liées aux véhicules et aux conducteurs".
 
Enquête, pendant ce temps, semble vivement prier pour la finalisation de la construction du pont de Farafenni, dont l’inuaguration est prévue en janvier 2019, à la frontière entre le Sénégal et la Gambie.
 
"La traversée du fleuve Gambie par le bac de Farafenni est synonyme de voyage en enfer. Passagers et automobilistes espèrent voir le bout du tunnel, avec la construction" de ce "pont de la délivrance", selon la formule du quotidien Enquête.

"De Senghor à Macky, en passant par Diouf et Wade, le pont de Farafenni a toujours alimenté les fantasmes des autorités gambiennes", conclut Enquête.

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 04/08/2018 18:28
La critique du système judiciaire est des magistrats est récurente, ce n'est pas une spécialité sénégalaise, elle est universelle. Mais ceux qui se livrent à cette pratique ont tort. J'ai, à titre personnel, été choqué de lire ou entendre ce que j'ai lu ou entendu sur le juge LAMOTTE. Nous ne nous connaissons pas lui et moi, mais j'ai pu me faire une opinion au travers d'un dossier qu'il a eu à juger, sur le plan civil. Je puis dire que c'est un excellent magistrat, très compétent, et qui dirige très bien ses audiences. J'ai 46 ans de métier au service de la justice française, donc une petite expérience: Parce que, dans un procés, il y a toujours un gagnant et un perdant, les uns me prenaient pour un type formidable, les autres pour un sale c.. il faut savoir accepter cela et faire avec. Je le dis et le redis, le Juge LAMOTTE est un très bon magistrat.
On peut lui reprocher, et c'est normal, de ne pas avoir tenu compte des nullités soulevées par les avocats, dans le dossier K.SALL. Moi même, cela m'a choqué, et ce n'est pas la première fois, car combien de fois cela m'est arrivé, de pester contre ces magistrats qui ne tiennent pas compte des nullités soulevées! Mais il faut accepter le principe que ce sont les juges qui jugent, et qu'ensuite, si vous n'êtes pas content, vous faites appel, et encore, cassation si vous l'estimez utile. Alors, justice pourrie, magistrats corrompus? NON, les magistrats font leur métier, avec une grande conscience professionnelle, et une grande honnêteté intellectuelle, conscients du poids qui pèse sur leurs épaules. Ils évoluent dans un système judiciaire qui n'est souvent pas des meilleurs, en raison de la non séparation de l'exécutif et du législatif, mais est ce leur faute? ils ne sont pas responsable du système politique, du comportement souvent délictueux des hommes politiques, et leur indépendance n'existe que sur le papier. Mais est ce leur faute et en sont ils responsables? iL faut aller voir du côté des politiques, qui eux bien sur ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis, à savoir la branche de l'impunité.
Alors, bien sur, on serait en droit d'attendre d'un procureur de la république qu'il soit réellement indépendant, ce qui, en toute objectivité, n'est pas le cas. Il suffit, pour s'en convaincre, de compter les dossiers concernant les proches du pouvoirs, famille, amis, obligés, aperistes, ect... et de compter, dans une autre colonne, les dossiers concernant les "opposants", seulement depuis 5 ans: c'est édifiant! Mais, lorsque le pouvoir a une telle main-mise sur le système judiciaire, quelle est réellement sa marge de manœuvre?
Nous avons connu, en FRANCE, une telle dérive, pendant des décennies. Monsieur CHIRAC était très fort, dans ce domaine, mais il n'a pas été le seul. C'est la presse, et notamment la presse d'investigation, qui, en faisant un travail sérieux, rigoureux, extrêmement documenté (les panama papers sont passés par là) a permit aux magistrats de recouvrer leur indépendance, car les révélations qui étaient faites n'étaient plus soutenables pour le pouvoir, et encore moins défendables. Les mùagistrats, qui n'attendaient que cela, se sont engouffrés dans la brèche, et ils ont eu raison. De nos jours, tous les politiques, de quelque bord qu'ils soient, se "tiennent à carreau", car ils savent qu'ils sont surveillés comme le lait sur le feu, et qu'(au moindre écart, la justice passera et sera sans pitié. Une bonne piqure de rappel pour ces politiciens professionnels, qui se croient au dessus des lois, et qui ont complètement oublié qu'ils sont là pour SERVIR, et non se SERVIR.
Cela viendra aussi au SENEGAL, pays où, l'on doit le reconnaitre, la liberté d'expression n'est pas un vain mot. Encore un peu de patience, mais ce jour là, on pourra dire qu'une grande victoire aura été gagnée, et que le sénégal sera définitivement un grand et beau pays: imaginez tout l'argent de la coruption ré-injjecté dans l'amélioration du bien être des familles sénégalaises! Oui, c'est un rêve, mais ne rêvons pas notre vie, vivons nos rêves...en se donnant les moyens de les réaliser!
Me François JURAIN

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