Samedi 22 novembre, au premier jour du forum intergouvernemental du G20, le président de la République, Emmanuel Macron, a exprimé des inquiétudes quant aux capacités du sommet à régler les crises internationales.
Le sommet du G20 a lieu ce week-end des 22 et 23 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud. Un sommet qui cristallise beaucoup d'inquiétudes autour des crises internationales et diplomatiques survenues depuis plusieurs années. Samedi matin, Emmanuel Macron a exprimé de vives inquiétudes quant aux capacités du Groupe des Vingt à régler les crises présentes et à venir.
"La fin d'un cycle" ?
En effet, selon le président de la République, le forum intergouvernemental a "beaucoup de mal à régler" les crises internationales actuelles et est "en risque" de déclin faute de remobilisation collective autour de "quelques priorités". Il poursuit plus loin : "Le G20 arrive peut-être à la fin d’un cycle. […] On vit un moment de notre géopolitique où nous avons beaucoup de mal à régler autour de cette table, ensemble, y compris avec les membres qui n’y sont pas présents aujourd’hui, les grandes crises internationales".
D'après le chef de l'État : "Nous devons tous être lucides sur le fait que le G20 est en risque si nous ne nous remobilisons pas collectivement", conclut-il. Emmanuel Macron a par la suite dressé une liste à la Prévert des enjeux sur lesquels le G20 a, selon lui, de moins en moins de prise. Parmi ces enjeux, il cite le plan de paix de Donald Trump qui ne prend pas en compte les Ukrainiens et leur souveraineté, la "stabilité au Proche-Orient" et le Soudan. [6Medias]






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