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Ispe : Le FMI salue les performances économiques du Sénégal malgré la conjoncture internationale difficile (communiqué)

Vendredi 2 Novembre 2018

« Le Fonds monétaire international a procédé au mois d'octobre avec le Gouvernement du Sénégal à la septième revue de l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE). La mission du FMI a conclu un accord de principe avec le Sénégal qui sera soumis pour approbation au conseil d’Administration du Fonds en janvier 2019.  
    
 - La croissance devrait se situer au-dessus de 6 % en 2018 pour la cinquième année consécutive, tandis que l’inflation reste faible. 
 
- La mise en œuvre du programme au premier semestre de 2018 a été globalement satisfaisante, mais la réalisation des cibles budgétaires à fin décembre nécessitera des efforts importants étant donné la moins-value importante constatée sur les recettes intérieures à fin septembre 2018. 
 
Le Gouvernement bloque les prix de l’énergie pour soulager les entreprises et les ménages
Ces difficultés sont dues aux prix mondiaux élevés du pétrole. Ce pétrole cher a une incidence négative sur les finances publiques car diminuant les recettes de l’Etat tout en augmentant ses dépenses. 
 
La loi de finances 2019 est conforme à l’objectif de déficit budgétaire de 3 % du PIB fixé à l’échelle de l’UEMOA, mais la réalisation de cet objectif constituera un défi. » (communiqué)
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1.Posté par Me François JURAIN le 12/11/2018 18:05
OUI, enfin, il n'a pas dit que ca le FMI:
Il a surtout tiré la sonnette d'alarme, et intimer l'ordre au gouvernement, de trouver, dans les trois mois (à compter du mois d'octobre) la somme de 114 millards, pour la fin de l'année au plus tard. car, comme ce que tout le monde sait déjà, le pays est trop endetté et le déficit budgétaire n'est plus supportable.
Le FMI a aussi constaté que les recettes fiscales n'était pas assez importantes, et mal collectées.
Il a également souligné le fait que "subventionner" les prix des carburants, c'est bien de le faire dans une économie prospère, mais que tel n'est pas le cas pour le sénégal, qui fait rappelons le partie des 25 pays les plus pauvres du monde, et que l'on ne peut se gargariser d'une croissance mal calculée de 6% et plus, quand on affiche une dette abyssale qui inquiète même le FMI, et trouver 114 milliards, en trois mois, dans un pays qui ne se préoccupe que des élections, qui n'a aucun projet industriel ambitieux, et qui n'a fait que des emprunts pour des réalisations dont beaucoup d'entre elles sont plus que contestables, c'est pas gagné d'avance!
Le FMI a également fait la remontrance appuyée, sur le fait que les salaires des fonctionnaires qui ne sont pas payés, doivent être passés, dans le budget, en passif, et non en pertes et profits...
Alors, désobéir au FMI, ou augmenter le prix des carburants à trois mois des élections présiderntielles, même si tout a été prévu et "arrangé" de ce côté là...c'est risqué! C'est peut être ca, le véritable défi!

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