Une frappe aérienne israélienne sur une prison de la capitale iranienne Téhéran, menée la semaine dernière, a tué 71 personnes et en a blessé de nombreuses autres, a annoncé dimanche l'Iran.
Asghar Jahangir, porte-parole de la Justice iranienne, a condamné l'attaque contre la prison d'Evin comme la qualifiant de "crime à part entière commis par les forces sionistes".
Il a jouté que la frappe avait également eu un impact sur des civils vivant à proximité des bâtiments dédiés aux visites et à la justice, selon l'agence de presse iranienne Mehr.
Parmi les victimes figurent du personnel administratif de la prison, des soldats conscrits, des détenus, des proches de prisonniers, ainsi que des civils vivant à proximité de la prison, dont certains ont perdu la vie dans la frappe aérienne, a ajouté le porte-parole.
La frappe aérienne a eu lieu lundi dernier dans le cadre d'une vague plus large d'attaques lancées par l'armée israélienne sur plusieurs cibles à Téhéran, selon des responsables israéliens.
Un conflit de 12 jours entre Israël et l'Iran avait éclaté le 13 juin lorsqu'Israël a lancé des frappes aériennes sur des sites militaires, nucléaires et civils iraniens, tuant au moins 606 personnes et en blessant 5 332, selon le ministère iranien de la Santé.
Téhéran a lancé des frappes de missiles et de drones en représailles, tuant au moins 29 personnes et en blessant plus de 3 400, selon les chiffres publiés par l'Université hébraïque de Jérusalem. De nombreuses infrastructures militaires liées aux armées israéliennes ont été détruites par les missiles iraniens. Y figurent le quartier général du Mossad, le fameux service d’espionnage de l’Etat hébreux, et le prestigieux Institut Weizmann des sciences où une cinquantaine de laboratoires de très haut niveau de recherche ont été rasés ou endommagés.
Le conflit a pris fin grâce à un cessez-le-feu parrainé par les États-Unis et entré en vigueur mardi dernier, un jour après la frappe aérienne sur la prison. [IMPACT.SN avec AA]







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