Confirmé à Beauvau jeudi 11 janvier, Gérald Darmanin était de retour dans le Nord ce week-end. Dans un entretien publié ce dimanche par Le Figaro, le ministre de l’Intérieur laisse la porte ouverte à un départ ajoutant “qu’un cycle sera atteint“ après les JO de Paris.
Rendra-t-il les clés de la place Beauvau ? Confirmé au ministère de l’Intérieur jeudi 11 janvier lors du remaniement ministériel, Gérald Darmanin était en déplacement ce week-end dans son fief nordiste où il a inauguré le nouveau siège de la Police municipale de Wervicq-Sud, dans le Nord. Suivi par Le Figaro, le ministre de l’Intérieur est revenu dans un entretien publié ce dimanche 14 janvier sur sa mission majeure, “réussir les Jeux olympiques.“
Poids lourd du gouvernement où il est le ministre de l’Intérieur depuis juillet 2020, Gérald Darmanin a même laissé sous-entendre l’éventualité d’un départ dans les prochains mois : “Après (NDLR : les Jeux olympiques), un cycle au ministère de l’Intérieur sera atteint.“
S’il estime avoir besoin d’une respiration politique comme ses collègues après le grand évènement majeur sportif qui va se dérouler à Paris et plus largement en France durant l’été, Gérald Darmanin a suggéré que le nouveau gouvernement, fraîchement nommé ce jeudi 11 janvier, est un “électrochoc fait pour gagner les élections européennes“ en juin.
“Profondément inquiet par la réussite du Rassemblement national et des extrêmes“
Numéro 3 du gouvernement depuis près de quatre ans, Gérald Darmanin s’est dit “très séduit par Emmanuel Macron quand il a soulevé la question de l'assignation à résidence“, appelant à “retrouver cet objectif. Ça ne coûte pas beaucoup d'argent, ça ne nécessite pas le vote d'une grande loi à l’Assemblée.“
Félicité “de ne rien avoir lâché et d’avoir été courageux“ concernant la très controversée loi immigration, Gérald Darmanin n’a pas caché son inquiétude par “la réussite sociologico-politique du Rassemblement national, des extrêmes en général.“ (6Medias)
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