L’ex-candidate du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon a affirmé, vendredi 13 septembre, que l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal, avait refusé d’échanger avec elle. Elle a également taclé la nomination de Michel Barnier.
Lucie Castets ne digère pas l’épisode estival. L'ancienne candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour devenir Première ministre a affirmé lors de la Fête de l’Humanité à Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne, vendredi 13 septembre, ne pas avoir eu de discussion avec Gabriel Attal lors des échanges en vue d’intégrer le gouvernement, rapporte BFM TV.
"La seule personne qui a refusé de discuter avec moi au téléphone informellement pendant l'été, c'est Gabriel Attal", a assuré Lucie Castets, qui avait été reçue par Emmanuel Macron à l’Élysée fin août.
"Sentiment de révolte"
La candidate du NFP déplore, par ailleurs, les accusations contre l’alliance de gauche de ne pas avoir été capable de tendre la main à d'autres forces politiques en vue d'entrer dans le gouvernement.
"En plaçant la responsabilité sur le dos du Nouveau Front populaire, en disant : 'c'est vous qui n'avez pas voulu aller chercher d'accord', on détourne l'attention sur le fait que la main ne nous a pas été tendue par le gouvernement précédent, par le camp présidentiel", estime-t-elle.
Désormais, Lucie Castets appelle à ce que le NFP "continue à exister", et tacle la nomination de Michel Barnier, issu des Républicains, à Matignon, assurant avoir ressenti à la fois "colère, déception, un peu de sentiment de révolte". [6medias]