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G20 - Moratoire sur la dette: les pays pauvres contraints de patienter

Dimanche 19 Juillet 2020

La réunion des dirigeants du G20 a reporté sine die la prolongation du moratoire sur la dette des pays pauvres demandée par plusieurs ONGs.


Les ministres des Finances et chefs des banques centrales des pays du G20 ont tenu samedi une réunion étape sur leur réponse à la crise du Covid-19, annonçant qu'ils se prononceraient prochainement sur la prolongation du moratoire sur la dette des pays pauvres.
 
Face aux appels d'ONG mais aussi de la Banque mondiale à prolonger jusqu'en 2021 le moratoire décidé en avril, les représentants des vingt premières économies mondiales ont indiqué dans leur communiqué final qu'ils «considéreraient une extension» du dispositif dans les prochains mois, en fonction de «l'évolution de la pandémie».
 
Ils se prononceront après réception d'ici octobre --date de leur prochaine réunion--, «des résultats d'un rapport du FMI et de la Banque mondiale sur les besoins en liquidité des pays éligibles», est-il ajouté dans le texte.
 
Le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a indiqué à l'issue de la réunion que le G20 était «en bonne voie pour obtenir un accord» sur la prolongation du moratoire, appelant à une décision «le plus rapidement possible».
 
La visioconférence du G20 --présidé cette année par l'Arabie saoudite-- a eu lieu alors que la pandémie continue de frapper un peu partout, notamment chez plusieurs de ses membres comme les Etats-Unis, le Brésil, le Mexique ou l'Inde.
 
«Perspectives imprévisibles»
 
«Si les perspectives restent hautement imprévisibles (...), nous nous attendons à ce que l'activité économique globale se rétablisse à la réouverture graduelle de nos économies et grâce à l'impact des politiques mises en place (pour la soutenir)», ont affirmé les ministres dans leur communiqué.
 
Le Fonds monétaire international (FMI) a averti que l'économie mondiale, malgré certains signes de reprise, était confrontée à des vents contraires, notamment la possibilité d'une seconde vague de la pandémie.
 
«L'économie mondiale fait face à une profonde récession cette année, avec une reprise partielle et inégale attendue en 2021», a prévenu sa directrice générale Kristalina Georgieva après la réunion, soulignant que la pandémie risquait d'accroître la pauvreté et les inégalités.
 
«Nous devons nous unir pour aider les plus pauvres et les économies les plus vulnérables, particulièrement celles les plus endettées (...) J'espère que (le G20) envisagera de prolonger le moratoire», a-t-elle ajouté.
 
La réunion de samedi a permis de présenter les avancées effectuées depuis l'annonce d'un plan d'action global en avril face à la pandémie, dont fait partie le moratoire sur le service de la dette des pays les plus pauvres, approuvé jusque fin 2020.
 
«Catastrophe imminente»
 
A ce jour, 42 des 73 pays les plus pauvres ont demandé à bénéficier de cette initiative, soit l'équivalent de 5,3 milliards de dollars suspendus dans le service de leur dette, selon le communiqué.
 
Mais ces 73 pays doivent encore rembourser jusqu'à 33,7 milliards de dollars d'ici fin 2020, ont indiqué les organisations Oxfam, Christian Aid et Global Justice Now dans un rapport publié jeudi.
 
«Les ministres des Finances du G20 ont la mission d'éviter une catastrophe imminente pour des centaines de millions de personnes», a déclaré Chema Vera, directrice exécutive par intérim d'Oxfam, appelant à rendre l'initiative du G20 «juridiquement contraignante» jusqu'à fin 2022.
 
Dans le cadre de leur plan d'action, les pays du G20 ont appelé samedi à réunir davantage de contributions au fonds du FMI destiné à allouer des prêts aux pays pauvres. Selon un communiqué du ministère des Finances allemand, l'Allemagne s'est engagée à verser 3 milliards d'euros supplémentaires sous forme de prêts à long terme à ce programme.
 
«Crises futures»
 
Amnesty International a appelé le G20 à «annuler la dette des pays les plus pauvres pendant au moins les deux prochaines années».
 
«Si nous voulons renforcer la résilience face aux crises futures, nous devons procéder à des changements structurels à long terme qui exigeront du courage», a déclaré Julie Verhaar, secrétaire générale par intérim de l'ONG.
 
Mais les membres du G20 luttent eux-mêmes pour soutenir leurs économies lourdement affectées par les mesures prises pour contenir la propagation du virus.
 
L'Organisation de coopération et de développement économiques a estimé en juin que ces mesures avaient provoqué une chute record du PIB de 3,4% dans ces pays au premier trimestre 2020, soit la plus forte baisse depuis que l'agence a commencé à recenser des données en 1998. (AFP/NXP)
 
 
 
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 19/07/2020 19:43
A dire vrai, le problème du moratoire, voire de l'effacement, ne poserait pas un gros problème, si...
Si, depuis des décennies, les pays les plus pauvres, sont les pays qui sont le plus corrompus, et qui recoivent le plus d'argent: cherchez l'erreur...
Alors, oui, les pays les plus riches sont lassés de fabriquer des milliardaires en dollars, ou en euro, au vu et au su d'un peuple qui meurt de faim: ce n'est pas leur but, ce n'est pas leur fonction, et encore moins leur intention.
Les pays riches ont tout intérêt à ce que les pays pauvres, accèdent à une certaine richesse, à un certain développement: pas par philanthropie, comme disait DE GAULLE (en tout cas on lui prête la paternité de cette citation: "les états n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts".
Mais quel intérêt ont ils, à ce que les milliards de dollars qu'ils envoient à ces pays, régulièrement et annuellement, ne servent qu'à développer la fortune personnelle de quelques uns? aucun.
Donc oui, les pays riches sont lassés, et ils n'ont plus confiance. Difficile de leur donner tort, lorsque l'on voit que, dans un pays comme le sénégal par exemple, la corruption s'étendra même sur les produits et la distribution des produits constituant l'aide alimentaire de survie pour les plus pauvres du pays!!! Et là, il ne s'agit pas d'ignobles blancs qui assoiffent volent et pillent les richesses d'un pays, non, il s'agit de noir, d’africains, de sénégalais, ministre et parents d'un président à la moralité douteuse, lui aussi, qui n'hésitent pas à faire crever sans vergogne, leurs frères, des africains comme eux, uniquement pour s'enrichir à titre personnel. Cela en dit long sur la moralité et le sens du devoir de l'équipe qui dirige ce pays!
Alors oui, les pays les plus riches sont fatigués, fatigués de se faire avoir à chaque fois, fatigués d'être bien à leur insu, les complices de tels détournements, et quelque part, les artisans bien involontaires de la misère humaine.
Ceux que l'on désigné sous le vocable des "frugaux", les cinq pays les plus riches de l'europe, en tout cas les plus vertueux, sont aussi fatigués, et pour la même cause. Ils refusent d'accorder des subventions, voir même des prêts, aux pays les plus dispendieux, où la corruption la gabgie, et l'absence de réformes rendues necessaires depuis des décennies, n'ont jamais vues le jour.
Alors, ils ne refusent pas la solidarité. mais ils veulent la contrôler.
Et après tout, quoi de plus normal? lorsque vous allez voir votre banquier pour obtenir un prêt, il vous demande ce que vous voulez faire de son argent, comment vous allez rembourser, dans le cadre de la construction d'une maison, il règle même souvent lui même les factures. Il ne s'agit en rien d'acte d'ingérence, encore moins d'intrusion dans votre vie privée, tout simplement, un acte de précaution élèmentaire.
Alors, et surtout compte tenu du lourd passé de tous les pays africains ou sud américains, figurant parmi les pays les plus pauvres du monde, et demandeurs à corps et à cris l'effacement de la dette, sous la houlette de leur meneur en chef le Président du SENEGAL, il est tout à fait normal de demander des garanties: vous voulez de l'argent, cela ne pose aucun problème. Le monde riche regorge de liquidités dont il ne sait que faire, donc que ce soit un moratoire voire même un effacement, cela ne fera pas boiter le monde. Mais en échange, les pays bénéficiaires doivent justifier de l'utilisation de ces fonds, accepter la vérification des factures, en un mot, mettre un terme au cancer qui ronge ces pays, habitues de la misère, à savoir la corruption étatique.
Le peuple a tout intérêt à cette vérification et ce contrôle. Et les dirigeants et la clique d'incultes sans foi ni loi qui gravite autour de ces pouvoirs? Il faut espérer que les pays riches resteront fermes sur ce point, il en va de la survie de tous ces peuples oprimés, volés, écrasés, par une équipe de dirigeants voyous sans aucun sens de l'honneur et du devoir, et dont le seul but, la seue ambition, est de se construire une fortune personnelle avec l'argent du peuple. AVANT TOUT SE SERVIR, tel est leur seul but, leur seule ambition. Alors, souhaitons que les pays "riches" seront fermes, et que ce sera donnant/donnant: il y va de la survie des pauvres, des peuples.
Me François JURAIN

2.Posté par Suze Raphael Thouvay le 21/11/2020 10:33
Alors les pays de l'Afrique sont riches d'office donc ce sont les pays de la race blanches qui profitent de cette richesse qui appartient à la race noire, alors déjà avant de parler dette des pays pauvres que la race blanche a appauvrie depuis des siècles voir des millénaires que la race blanche a osé de parler de dettes tandis que c'est la race blanche qui doit de l'argent à la race noire déjà g20 de la race blanche paies déjà la dette esclavagiste en construisant une chaine de Banques à travers le monde entier [Banque de la dette esclavagiste] pour réparer vos crimes et l'exploitation du commerce triangulaire pendant des siècles. Race blanche que tu sois croyante ou nom si tu ne répares pas vos crimes et exactions commis sur la race noire pendant l'esclavage c'est postérité qui va payer cette dette envers Dieu-Divin et ce sera sans appel parce que c'est Dieu-Divin Suze Raphael Thouvay Email: sthouvay@bluewin.ch

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