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Face aux groupes armés, le Burkina Faso veut" diversifier" ses partenaires à l’instar du Mali

Mardi 5 Avril 2022

Le Burkina Faso, ciblé depuis 2015 par des attaques jihadistes fréquentes et meurtrières, veut "diversifier les partenariats" dans la lutte contre les groupes armés, a annoncé lundi le premier ministre Albert Ouédraogo, nommé par la junte au pouvoir depuis un putsch fin janvier.

“En ce qui concerne la coopération militaire avec d’autres Etats notamment, l’option est désormais de diversifier les partenariats, afin d’optimiser les atouts spécifiques de chaque partenaire", a déclaré M. Ouédraogo en présentant "la feuille de route" du gouvernement devant l'Assemblée législative de transition. "En tout état de cause, ces partenariats seront fondés sur le respect de notre indépendance territoriale et la sincérité", a-t-il poursuivi.
 
Aucun pays n'a été spécifiquement mentionné par le Premier ministre, à l'heure où la France, partenaire historique, retire ses troupes du Mali. La présentation de "la feuille de route" par M. Ouédraogo, intervenue un mois après la formation du gouvernement, a été suivie de questions sans donner lieu à un vote.
 
Le gouvernement burkinabè, en optant pour la diversification de ses partenaires, pourrait-il s’orienter vers une coopération avec Wagner, le très controversé groupe paramilitaire russe qui épaule les Forces armées maliennes dans leur lutte contre le djihado-terrorisme qui sévit depuis plusieurs années dans le Nord et le Centre du Mali ? L’exigence de résultats au plan sécuritaire qui pèse sur la junte au pouvoir depuis le 24 janvier 2022 pourrait bien accélérer les choix des autorités et mettre un nom sur l’identité des partenaires espérés. (avec VOA)
 
 
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