Il est l’une des figures méga-majeures de la vie politique sénégalaise depuis près d’un demi-siècle de Léopold Sedar Senghor à aujourd’hui. Djibo Leïty Kâ est décédé aujourd’hui à la Clinique des Madeleines suite à un malaise.
Né le 21 février 1948 à Thiarny en pays peul, cet ancien proche collaborateur du président Léopold Sedar Senghor était un «monstre» du parti socialiste jusqu’à son émancipation politique avec la création de son parti, l’Union pour le renouveau démocratique (URD). C’était en réaction à la capture du Ps par le clan Ousmane Tanor Dieng en 1998 après le fameux congrès dit sans débat au terme duquel Abdou Diouf avait quitté la direction opérationnelle de la formation politique mise en place par Senghor.
Plusieurs fois ministre et député, consultant international aux périodes de traversée du désert, Djibo était un redoutable bretteur, adroit, expérimenté, calculateur, des fois ou souvent cynique dans sa manière de mener des négociations politiques. Ce qui ne l’empêchait pas d’être un homme d’une très grande courtoisie, ouvert, chaleureux, taquin, disponible, mais également capable de colère.
Réaliste et opportuniste, Djibo Kâ a toujours fini par rejoindre la majorité gouvernante en place : c’était le cas avec Wade dont il a un ministre durant une dizaine d’années en dépit du mélodrame qui les a opposés dans l’entre deux tours de la présidentielle de 2000, puis avec Macky Sall qui l’avait porté il y a un peu moins de deux ans à la tête de a Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), mais ne l’avait pas retenu sur les listes de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux législatives du 30 juillet dernier ; un manquement à son égard qu’il avait d’ailleurs dénoncé en son temps.
Djibo Ka, « berger peul de la République », rappelé à Dieu, c’est une page de l’histoire politique du Sénégal qui se tourne. Nous présentons à sa famille, ses proches, militants et responsables de l’Urd nos sincères condoléances. Qu’Allah l’accueille en Son paradis Firdaws. (Momar Dieng)
Né le 21 février 1948 à Thiarny en pays peul, cet ancien proche collaborateur du président Léopold Sedar Senghor était un «monstre» du parti socialiste jusqu’à son émancipation politique avec la création de son parti, l’Union pour le renouveau démocratique (URD). C’était en réaction à la capture du Ps par le clan Ousmane Tanor Dieng en 1998 après le fameux congrès dit sans débat au terme duquel Abdou Diouf avait quitté la direction opérationnelle de la formation politique mise en place par Senghor.
Plusieurs fois ministre et député, consultant international aux périodes de traversée du désert, Djibo était un redoutable bretteur, adroit, expérimenté, calculateur, des fois ou souvent cynique dans sa manière de mener des négociations politiques. Ce qui ne l’empêchait pas d’être un homme d’une très grande courtoisie, ouvert, chaleureux, taquin, disponible, mais également capable de colère.
Réaliste et opportuniste, Djibo Kâ a toujours fini par rejoindre la majorité gouvernante en place : c’était le cas avec Wade dont il a un ministre durant une dizaine d’années en dépit du mélodrame qui les a opposés dans l’entre deux tours de la présidentielle de 2000, puis avec Macky Sall qui l’avait porté il y a un peu moins de deux ans à la tête de a Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), mais ne l’avait pas retenu sur les listes de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux législatives du 30 juillet dernier ; un manquement à son égard qu’il avait d’ailleurs dénoncé en son temps.
Djibo Ka, « berger peul de la République », rappelé à Dieu, c’est une page de l’histoire politique du Sénégal qui se tourne. Nous présentons à sa famille, ses proches, militants et responsables de l’Urd nos sincères condoléances. Qu’Allah l’accueille en Son paradis Firdaws. (Momar Dieng)







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