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Des centaines de personnes rassemblées à Paris pour dire "stop au massacre" des Palestiniens

Samedi 2 Mars 2024

Des centaines de manifestants se sont rassemblés, ce samedi 2 mars, place de la Bastille, à Paris, pour afficher leur solidarité avec Gaza et dire "stop au massacre" des Palestiniens, selon le correspondant d’Anadolu présent sur place.

 

La manifestation qui s’est tenue à l’appel des alliances EuroPalestine et InterOrga Palestine a rassemblé des centaines de personnes, malgré la pluie.

 

Brandissant des drapeaux palestiniens ainsi que des banderoles et pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire "Halte au génocide à Gaza", "Honte à la France complice", "Non au modèle fasciste israélien", ou encore "Gaza stop génocide".

 

Les manifestants ont affiché leur solidarité avec les Gazaouis et dénoncé la "complicité" de la France aux cris de : "C’est pas une guerre, c’est un génocide", "Cessez-le-feu immédiat", "Israël assassin Macron complice", et ont appelé le Gouvernement français à imposer des sanctions à Israël et à cesser les exportations d'armes vers l'État hébreu.

 

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne pilonne la bande de Gaza, avec le soutien de Washington. La guerre menée par Tel Aviv a tué plus de 30.000 Palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes, et en a blessé plus de 70.000 autres, selon les derniers bilans communiqués par le ministère de la Santé de Gaza.

 

Pour la première fois depuis sa fondation en 1948, l'État d'Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, pour son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, qui a tué plus de 30.000 Palestiniens et blessé plus de 70.000 autres depuis le 7 octobre.

 

Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.

 

Les bombardements israéliens indiscriminés ont également causé des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité. Ces attaques ont poussé 85 % de la population de l'enclave palestinienne à se déplacer à l'intérieur du pays, notamment vers la ville de Rafah, au sud du territoire, elle-même menacée d'une attaque d'ampleur par Israël. [AA]

 
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