Le ministre français sortant de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré mardi qu'il "n'avait pas fini" sa mission Place Beauvau, en réponse à une question sur le remaniement en cours depuis la démission lundi de la Première ministre Elisabeth Borne et la nomination ce mardi de Gabriel Attal à sa place.
"Je pense que chacun a vu que je n'avais pas fini ma mission au ministère de l'Intérieur et que je ne suis pas homme à me dérober quand c'est des policiers, des gendarmes, des préfets qui à quelques jours -on est 100 jours du relais de la flamme, on est à 200 jours des Jeux olympiques - vont risquer leurs vies, mettre leur réputation en jeu", a affirmé Darmanin, interrogé à l’issue de la cérémonie d’installation de la nouvelle patronne de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).
Et de poursuivre : "Moi je suis un homme d'honneur, je suis un homme de devoir et vous savez, de là où je viens, d'une province, une famille populaire, on aime bien terminer ce qu'on fait".
"Après, il appartient au président de la République de disposer évidemment des postes ministériels. Je suis à sa disposition, mais je veux dire aux policiers et aux gendarmes que je n'ai pas l'habitude de compter sur un quelconque avenir personnel lorsque je les ai engagés sur une voix", a-t-il tenu à préciser.
Pour rappel, le ministre français de l’Education nationale, Gabriel Attal, a été nommé Premier ministre par le président Emmanuel Macron "qui l’a chargé de former un gouvernement" et succède à Élisabeth Borne, a annoncé mardi l’Elysée dans un communiqué de presse.
À 34 ans, il devient ainsi le plus jeune chef de gouvernement sous la Ve République et prendra ses quartiers à Matignon dans la journée après une passation de pouvoir.
Cette annonce fait suite à la démission, lundi en fin de journée, de celle qui était à la tête du gouvernement depuis la réélection d’Emmanuel Macron en mai 2022.
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