Connectez-vous

Au Tchad, un dialogue national en l'absence d'un important groupe rebelle

Lundi 8 Août 2022

Le chef de la junte tchadienne, Mahamat Idriss Deby Itno
Le chef de la junte tchadienne, Mahamat Idriss Deby Itno
Le chef de la junte au Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, a signé lundi au Qatar un accord avec une quarantaine de factions rebelles sur l'ouverture d'un dialogue national pour la paix le 20 août à N'Djamena mais l'un des principaux groupes a refusé d'y prendre part. L'arrangement, censé ouvrir la voie au retour à un pouvoir civil, a été qualifié de "moment clé pour le peuple tchadien" par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, qui s'est exprimé dans une vidéo diffusée lors de la cérémonie officielle à Doha.
 
Le chef de l'ONU a néanmoins insisté sur la nécessité d'un dialogue "inclusif" pour que celui-ci puisse réussir. Depuis cinq mois, différents acteurs tchadiens négocient sous l'égide de l'émirat du Golfe pour mettre fin à des décennies de troubles et d'instabilité dans ce pays de 16 millions d'habitants qui a connu plusieurs coups d'Etat.
 
Au lendemain de la mort du président Idriss Déby Itno, tué au front contre des rebelles en avril 2021, son fils, le jeune général Mahamat Idriss Déby Itno, avait été proclamé président à la tête d'un Conseil militaire de transition de 15 généraux. Il avait aussitôt promis des élections libres et démocratiques dans un délai de 18 mois, après un "dialogue national inclusif" avec l'opposition politique et les innombrables mouvements rebelles.
 
Les négociations à Doha, avec une quarantaine de groupes armés, un préalable au futur dialogue national de N'Djamena, ont abouti à la signature de l'accord de lundi. Si le général Mahamat Idriss Déby Itno a exceptionnellement accepté de se rendre à Doha, Mahamat Mahdi Ali, le chef du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT) est resté dans le désert libyen. (VOA/AFP)
Nombre de lectures : 121 fois

Nouveau commentaire :












Inscription à la newsletter