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Au Tchad, la difficile opposition depuis la répression du 20 octobre

Mardi 15 Novembre 2022

L'opposant Succès Masra
L'opposant Succès Masra
Colère, tristesse et rage sont les qualificatifs qui caractérisent les sentiments de certains membres de la société civile au Tchad. La répression des manifestations du jeudi 20 octobre dernier a coûté la vie à une cinquantaine de personnes selon Human Rights Watch, qui demandait au lendemain des événements qu’une enquête impartiale soit ouverte sans tarder sur le comportement des forces de sécurité.
 
Depuis les massacres du mois dernier, tout le monde est concentré sur les disparus, les morts et ceux qui sont emprisonnés. Et les responsables d’associations et des partis politiques craignent pour leur vie, nous confie Michel Barka, le président de l’Union des syndicats du Tchad.
 
« Pour le moment, je ne pense pas qu’une association quelconque ou qu’un parti politique soit en train de préparer des manifestations, déclare-t-il au micro de la DW Nous vivons une situation qui est telle que les menaces ne sont pas terminées, il y a des arrestations et des disparitions qui continuent. »
 
« Les manifestations sont l’expression de la démocratie mais dans la situation où nous nous trouvons actuellement, nous n’avons aucune liberté de penser ou de réfléchir autrement.
 
« Nous avons perdu des hommes, nous avons perdu des camarades mais nous restons focalisés sur notre lutte », explique de son côté Serge Ngardji, responsable chargé de l'impact social du parti Les Transformateurs. (DW)
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