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Antoine Félix Diome : un parti politique ne peut pas recevoir de subsides extérieurs

Dimanche 3 Janvier 2021

Le ministre de l'Intérieur Antoine Félix Diome.
Le ministre de l'Intérieur Antoine Félix Diome.
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a, dans un communiqué, rappelé que tout parti politique qui reçoit des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal s’expose à la dissolution conformément à l’article 4 alinéa 2 de la loi sur les partis politiques.

Dans un communique rendu public, dimanche, le ministre de l’Intérieur relève qu’’’un message audiovisuel diffusé sur les réseaux sociaux informe une campagne de +levée de fonds internationale+ au profit du parti politique dénommé PASTEF afin de financer ses activités’’.

M.Diome rappelle qu’en ‘’vertu de l’article 3 de la loi n° 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n°89-36 du 12 octobre 1989, les partis politiques ne peuvent bénéficier d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et legs de leurs adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion de manifestations’’. (APS)
 
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 04/01/2021 11:50
Monsieur ne nouveau ministre de l'interieur, novice en politique, dit on, aurait il oublié les notions de droit, dont chaque procureur ou substitut est tenu:
Le procureur doit rapporter la preuve de ses poursuites.
Que fait de mal PASTEF: il lance une campagne d'appel aux dons, qui bien evidemment ne concerne que ses sympathisants, qu'ils habitent au SENEGAL, de nationalité sénégalaise, mais également de la diaspora, c'est à dire de nationalité sénégalaise, habitant ou résidant à l'étranger!
Rien à voir avec le financement lybien dont a bénéficié le sinistre président Wade, par exemple, ou encore les financements enus de l'extérieur (FRANCE notamment) dont a bénéficié le Président de l'APR, Macky SALL!!!
Il n'est pas douteux qu'il ne s'agit pas là d'une initiative personnelle de ce nouveau ministre, mais d'un ordre commandé par le Président lui même, qui est véritablement pris de panique à l'idée que SONKO puisse le battre aux prochaines élections présidentielles, car cela déjoue tous ses plans: troisième mandat évident, donc il faudra un fichier électoral suffisamment bidouillé pour assurer une réelection qui se présente comme difficile, voire très difficile, ce président n'étant pas, et il le sait très bien majoritaire en voix, où si une présidence onusienne se présentait entre temps, élection de Judas SECK, laquelle est encore plus aléatoire, même avec un fichier électoral bidouillé et une loi scélérate sur les parrainages supposée assurer l'élection dans le sens choisi..
Compliqué, le job de ministre de l'intérieur, car c'est le poste des sales boulots, et avaleur de couleuvres jusqu'à l'indigestion!
Ceux qui connaissent en privé ce ministre m'ont rapporté que ce Monsieur "était un type bien".
J'accepte de les croire, jusqu'au jour où il y aura des manifestations qui ne manqueront pas d'arriver, vu la tournure et la panique qui s'empare du châteaux: si il y a des morts (ce que bien sur je ne souhaite pas, mais je suis réaliste) vous en porterez, Monsieur le Ministre, l'entière responsabilité et là, on ne pourra plus dire de vous que vous êtes "un type bien", et ce sang sur vos mains, vous le traierez toute votre vie comme une tache indélébile.
Si vous démissionnez avant, en refusant d'abattre ou de faire abattre vos frères qui auront pris la malheureuse initiative de ne pas penser comme vous ou en tout cas comme votre patron, alors vous resterez définitivement, dans l'esprit de chacun, mais surtout du votre, non pas un type bien, mais ""un homme bien"
Attendons pour voir: l'erreur d'un jour ne veut pas forcément dire erreur toujours…
Me François JURAIN

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