Les difficultés de la nouvelle compagnie Air Sénégal ont fait une première victime de taille : Philippe Bohn, le directeur général qui avait été choisi par le président de la République pour donner corps au projet vient d’être viré de son poste. Pour limiter les dégâts et donner du souffle à la jeune compagnie, c’est Ibrahima Kane, directeur général du Fonds souverains d’investissements stratégiques du Sénégal (Fonsis) qui a été placé dans le cockpit.
Philippe Bohn, ancien d’Airbus et baroudeur aux quatre coins du continent africain paie ainsi les débuts compliqués et compromettants d’une compagnie qui avait pour ambition de conquérir l’Afrique et le monde à terme. Entre avions en panne, incidents divers, retards dans les vols au départ de l’aéroport Blaise Diagne, heures de programmation des vols sur Paris contestées car jugées peu pertinentes, il était apparu depuis fort longtemps que le pavillon Sénégal ne prenait pas la bonne direction.
A côté, les critiques des experts sénégalais de l’aéronautique semblaient toucher les tares congénitales qui allaient plomber très vite l’avenir de la compagnie ainsi que sa capacité à atteindre les objectifs fixés par les autorités sénégalaises. Tous s'accordaient à prédire des heures sombres à la compagnie au vu des orientations irréalistes de Bohn, notamment en matière d'acquisitions d'aéronefs.
Pour le nouveau patron d’Air Sénégal, diplômé de Polytechnique, de Ponts et Chaussées à Paris et de la London Business School de Londres, c’est un challenge lourd qu’il va falloir relever pour sauver (déjà) une compagnie en gérant les orientations stratégiques "catastrophiques" arrêtées par son prédécesseur.
Philippe Bohn, ancien d’Airbus et baroudeur aux quatre coins du continent africain paie ainsi les débuts compliqués et compromettants d’une compagnie qui avait pour ambition de conquérir l’Afrique et le monde à terme. Entre avions en panne, incidents divers, retards dans les vols au départ de l’aéroport Blaise Diagne, heures de programmation des vols sur Paris contestées car jugées peu pertinentes, il était apparu depuis fort longtemps que le pavillon Sénégal ne prenait pas la bonne direction.
A côté, les critiques des experts sénégalais de l’aéronautique semblaient toucher les tares congénitales qui allaient plomber très vite l’avenir de la compagnie ainsi que sa capacité à atteindre les objectifs fixés par les autorités sénégalaises. Tous s'accordaient à prédire des heures sombres à la compagnie au vu des orientations irréalistes de Bohn, notamment en matière d'acquisitions d'aéronefs.
Pour le nouveau patron d’Air Sénégal, diplômé de Polytechnique, de Ponts et Chaussées à Paris et de la London Business School de Londres, c’est un challenge lourd qu’il va falloir relever pour sauver (déjà) une compagnie en gérant les orientations stratégiques "catastrophiques" arrêtées par son prédécesseur.
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