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Washington renonce à priver de visas les étudiants étrangers

Mardi 14 Juillet 2020

Le président américain annule sa décision de révoquer les visas des étudiants étrangers qui n’iraient pas en cours pour cause de pandémie. Décision qui avait provoqué un tollé dans les universités et dans plusieurs États.
 
Le gouvernement Trump a renoncé à sa décision controversée de priver de visas les étudiants étrangers dont les cours resteraient virtuels à la rentrée universitaire pour cause de pandémie, a annoncé mardi une juge fédérale.
 
La décision, qui avait été annoncée par la police de l’immigration le 6 juillet, avait été attaquée en justice par les universités de Harvard et du MIT, avec le soutien de nombreuses autres universités, syndicats d’enseignants et près de 20 États américains.
 
«Les parties sont arrivées à une solution (…) le gouvernement a accepté d’annuler la décision», a indiqué la juge de Boston, Allison Burroughs, lors d’une audience par téléconférence qui n’a duré que quelques minutes.
 
La juge n’a pas donné d’autres détails sur les raisons de ce recul gouvernemental, mais la décision avait suscité un tollé.
 
Une décision «arbitraire et capricieuse»
 
Des milliers d’étudiants risquaient d’être expulsés, alors que la pandémie continue de progresser aux États-Unis et que de nombreux États ont dû réinstaurer des mesures de confinement dans l’espoir de l’endiguer.
 
Les universités Harvard et MIT avaient demandé le blocage d’une décision qu’ils qualifiaient d’ «arbitraire et capricieuse», et visant à «forcer les universités à reprendre l’enseignement en présentiel», au mépris des risques sanitaires encourus alors que la pandémie continue de progresser aux États-Unis.
 
Le président Donald Trump, qui joue sa réélection en novembre en partie sur la relance de l’économie américaine, ne cesse d’appeler à la réouverture des établissements scolaires à la rentrée.
 
Il a cité l’exemple de plusieurs pays européens qui ont «ouvert les écoles sans problème» et menacé les élus démocrates, qu’il accuse de vouloir maintenir les écoles fermées pour des raisons politiques, de couper leurs subventions fédérales s’ils ne les rouvraient pas. (AFP/NXP)
 
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