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« Uber files » - Il «n'y a jamais eu, au niveau de l'Élysée, la connaissance du moindre deal », affirme François Hollande

Mardi 12 Juillet 2022

Après les révélations du Monde sur les liens entre la société américaine de VTC et Emmanuel Macron lorsqu'il était ministre de l'Économie entre 2014 et 2016, le chef de l'Etat de l'époque assure que "l'Élysée n'était pas au courant".

Une nouvelle précision dans l'affaire qui agite le monde politique. Dans une déclaration publiée dans le journal Libération, mardi 12 juillet, l'ex-président de la République a expliqué qu'il "n'y a jamais eu, au niveau de l'Élysée, la connaissance du moindre deal." Avant de préciser que si une entente a bel et bien été scellée entre Emmanuel Macron et la plateforme de VTC, "l'Élysée n'était pas au courant."
 
François Hollande a ajouté qu’il "n’a pas le souvenir" d’avoir rencontré Travis Kalanick, l'un des fondateurs d’Uber, en février 2014, comme le rapporte le Monde dans son enquête.

Une commission parlementaire pour "faire toute la clarté"

Le Monde a rendu publics les liens entre la firme californienne et Emmanuel Macron, à l'époque où il était ministre de l'Économie (2014-2016). Le quotidien a révélé des échanges qui auraient abouti à un accord secret pour faciliter l'implantation de la compagnie de VTC en France
 
L'enquête repose sur des milliers de documents internes à Uber adressés par une source anonyme au quotidien britannique The Guardian et publiés par plusieurs médias internationaux.

En réaction aux propos de François Hollande, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal a rappelé que l'ancien chef de l'Etat était "au courant qu'Uber se développait en France". 
 
"Il n'a pas dit à l'époque, je demande à Uber de quitter la France et je les chasse. On avait un ministre de l'Economie qui travaillait avec des chefs d'entreprises, qui échangeait et discutait avec eux", a-t-il ajouté. 

Les révélations ont suscité en France les critiques de l'opposition, tandis que le gouvernement "ne voit pas le sujet". Les formations constituant l'alliance de gauche Nouvelle union populaire (Nupes) "vont demander une commission d'enquête" parlementaire, a confirmé le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, mardi sur la chaîne LCI. Son collègue député de la France insoumise Alexis Corbière que la commission permettrait de "faire toute la clarté" sur cette affaire. 
 
François Hollande a déclaré être "prêt à témoigner" au sein de cette structure.
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