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SENEGAL - Une présidentielle prometteuse en termes d’affluence et de participation mais…

Dimanche 24 Mars 2024

C’est la première grande impression unanimement tirée des premières heures de cette élection présidentielle : l’affluence semble devoir être au rendez-vous de l’enjeu. Dans Dakar et banlieues mais aussi à l’intérieur du pays, les électeurs sortent en masse pour exercer leur droit de vote. 

 

Dans les centres des Sicap Liberté et Dieuppeul, les électeurs sont alignés en masse et en rangs devant leurs bureaux de vote, attendant calmement et dans la bonne humeur leur tour de passer à l’acte. La présence massive des jeunes saute aux yeux partout. Les personnes plus âgées, hommes et femmes, ont fait l’effort de se déplacer pour accomplir leur devoir civique dans une discipline remarquable.

 

Toutefois, plusieurs médias signalent de gros problèmes d’organisations dans certaines localités importantes en termes démographiques. A Keur Massar, dernier des 46 départements du pays, la départementalisation a créé un véritable désordre en déplacement des milliers d’électeurs dans d’autres zones.

Devant un centre de vote du quartier Aïnoumady, des centaines d'électeurs en majorité des jeunes crient à tue-tête "nous allons voter...nous allons voter...nous allons voter", brandissant en même temps leurs cartes d'électeur avec rage.

 

La situation est jugée également critique à Touba, un des plus gros bassins électoraux du pays, ou la puissance des affluences et les déplacements d’électeurs pourraient imposer aux autorités le prolongement des opérations de vote au-delà de 18 heures.

 

Devant les portails des dits centres, des files de véhicules stationnent à perte de vue, créant des embouteillages en certains endroits. 

 

Il est également aisé de constater que, partout, les policiers en charge de la sécurité dans et aux alentours des centres de vote s’acquittent parfaitement de leurs missions : filtrage des entrées, orientation des électeurs vers les bureaux, diligence à venir en aide aux personnes âgées ou en situation de handicap, etc. Une exception notable à relever : au centre de vote de Woré 2 à Sacré-coeur 3 (Centre Maarif), un policier un peu trop nerveux a brutalisé une fillette d’une douzaine d’années qui était en compagnie de sa maman… [IMPACT.SN]

 
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