Les grévistes de TotalEnergies ont reconduit mercredi le mouvement pour les salaires dans l'ensemble des sites impliqués, annonce la CGT. La grève a également été reconduite chez ExxonMobil en Normandie. L'Etat lance les réquisitions de personnel.
Malgré les menaces d'Elisabeth Borne mardi, la grève est reconduite dans l'ensemble des sites de Totalenergies impliqués dans le mouvement, annonce la CGT ce mercredi 12 octobre.
La raffinerie de Normandie, près du Havre, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, la "bio-raffinerie" de La Mède (Bouches-du-Rhône) et la raffinerie de Feyzin ont voté la reconduction "et la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) est entrée dans le mouvement" comme annoncé la veille, a indiqué Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe.
Grève reconduite chez Esso-ExxonMobil
La grève à la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme a également été reconduite mercredi matin à l'unanimité, malgré les menaces de réquisition de la Première ministre Elisabeth Borne. Une cinquantaine de salariés grévistes ont voté à main levée la poursuite de la grève, au pied de l'usine, où des palettes brûlent et sans présence policière alentour.
Conséquence directe de ce mouvement : la réquisition des personnels "indispensables au fonctionnement" du dépôt de carburant a été lancée dès mercredi matin. Les quelques grévistes indispensables au déblocage du carburant des cuves devraient donc se voir contraints de venir travailler, sous peine de sanctions pénales.
"Vous êtes tous ciblés, le gouvernement veut nous obliger à venir travailler, on va se battre contre ça (car) c'est clairement une remise en cause du droit de grève. On est attaqué de façon frontale sur notre droit de grève", a déclaré devant les grévistes, Christophe Aubert, délégué syndical central CGT, rappelant qu'ils allaient "attaquer" leur "23e jour de grève".
"Un mouvement historique", s'est-il félicité.
Selon la CGT, 45 grévistes ont été comptés mercredi à 6 heures sur la centaine prévue sur le quart du matin et au service expédition, 6 salariés sont grévistes sur la dizaine en poste habituellement.
"On entend depuis hier (mardi) qu'on va être réquisitionnés de manière immédiate mais nous n'avons aucun document, on ne peut pas spéculer sur des choses qu'on n'a pas encore, si ça tombe pour bafouer le droit de grève on réagira en allant au tribunal avec un référé", a dit pour sa part Reynald Prevost, coordinateur FO.
Malgré les menaces d'Elisabeth Borne mardi, la grève est reconduite dans l'ensemble des sites de Totalenergies impliqués dans le mouvement, annonce la CGT ce mercredi 12 octobre.
La raffinerie de Normandie, près du Havre, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, la "bio-raffinerie" de La Mède (Bouches-du-Rhône) et la raffinerie de Feyzin ont voté la reconduction "et la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) est entrée dans le mouvement" comme annoncé la veille, a indiqué Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe.
Grève reconduite chez Esso-ExxonMobil
La grève à la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme a également été reconduite mercredi matin à l'unanimité, malgré les menaces de réquisition de la Première ministre Elisabeth Borne. Une cinquantaine de salariés grévistes ont voté à main levée la poursuite de la grève, au pied de l'usine, où des palettes brûlent et sans présence policière alentour.
Conséquence directe de ce mouvement : la réquisition des personnels "indispensables au fonctionnement" du dépôt de carburant a été lancée dès mercredi matin. Les quelques grévistes indispensables au déblocage du carburant des cuves devraient donc se voir contraints de venir travailler, sous peine de sanctions pénales.
"Vous êtes tous ciblés, le gouvernement veut nous obliger à venir travailler, on va se battre contre ça (car) c'est clairement une remise en cause du droit de grève. On est attaqué de façon frontale sur notre droit de grève", a déclaré devant les grévistes, Christophe Aubert, délégué syndical central CGT, rappelant qu'ils allaient "attaquer" leur "23e jour de grève".
"Un mouvement historique", s'est-il félicité.
Selon la CGT, 45 grévistes ont été comptés mercredi à 6 heures sur la centaine prévue sur le quart du matin et au service expédition, 6 salariés sont grévistes sur la dizaine en poste habituellement.
"On entend depuis hier (mardi) qu'on va être réquisitionnés de manière immédiate mais nous n'avons aucun document, on ne peut pas spéculer sur des choses qu'on n'a pas encore, si ça tombe pour bafouer le droit de grève on réagira en allant au tribunal avec un référé", a dit pour sa part Reynald Prevost, coordinateur FO.
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