«Au Sénégal, il est remarquable de noter que les PME-PMI constituent 97% du tissu économique national. Mais malheureusement, ces petites et moyennes entreprises-industries ne reçoivent en retour que 5% du total des crédits bancaires.» La révélation émane du directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ahmadou El Amine Lô s’exprimait lors de la 2e édition du Salon tournant de l’économie sociale et solidaire qui s’est tenue au Parc des expositions de Diamniadio.
Il a néanmoins salué les efforts allant dans le sens d’améliorer l’accessibilité aux services financiers même si des pas de géant restent à accomplir. «Le taux de pénétration démographique des services financiers est en train de progresser très fortement au Sénégal. Si vous prenez l’année 2018, vous êtes à peu près à 52% pour un objectif communautaire qui était de 31%. C’est-à-dire que le Sénégal a des performances remarquables même s’il y a encore énormément de choses à attendre.
«Concernant l’utilisation, vous verrez que le taux de bancarisation stricte côté banque reste encore faible. Nous sommes à moins de 20% et l’essentiel de l’utilisation et de l’accès porte sur les secteurs de la microfinance mais également tout ce qui est finance digitale», ajoute-t-il.
«Vers des facilités de crédit aux bons payeurs d’eau et d’électricité»
Le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest précise qu’il sera difficile de faire baisser les taux d’intérêt du fait de considérations structurelles.
«Je plaide encore une fois pour que les institutions de microfinance au Sénégal puissent bénéficier d’un apport en ressources abordable pour leur permettre de jouer leur rôle dans cet écosystème. J’ai entendu un plaidoyer pour la réduction des couts, c’est un dossier extrêmement difficile parce les institutions de micro finance ne prêtent qu’en fonction du cout de ces ressources.»
Il envisage, du reste de faciliter l’accès au crédit sur des bases novatrices. « On est en train de voir comment faire inscrire les bons payeurs de factures d’électricité et d’eau parce qu’il y a une étude qui a été faite en Amérique latine qui voit une corrélation entre le comportement de paiement d’un crédit bancaire et le comportement vis-à-vis d’une facture d’électricité ou d’eau.
Les contacts sont déjà établis pour faire un nouveau projet de loi et introduire tout ce qui est utilitaire dans la base de donnée et ca nous permettrait d’avoir une population qui serait connue en historique de crédit, en termes d’historique de capacité de paiement ou de volonté de paiement de factures d’eau et d’électricité », révèle Ahmadou Al Amine Lô. (Par Mohamed NDJIM)
Il a néanmoins salué les efforts allant dans le sens d’améliorer l’accessibilité aux services financiers même si des pas de géant restent à accomplir. «Le taux de pénétration démographique des services financiers est en train de progresser très fortement au Sénégal. Si vous prenez l’année 2018, vous êtes à peu près à 52% pour un objectif communautaire qui était de 31%. C’est-à-dire que le Sénégal a des performances remarquables même s’il y a encore énormément de choses à attendre.
«Concernant l’utilisation, vous verrez que le taux de bancarisation stricte côté banque reste encore faible. Nous sommes à moins de 20% et l’essentiel de l’utilisation et de l’accès porte sur les secteurs de la microfinance mais également tout ce qui est finance digitale», ajoute-t-il.
«Vers des facilités de crédit aux bons payeurs d’eau et d’électricité»
Le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest précise qu’il sera difficile de faire baisser les taux d’intérêt du fait de considérations structurelles.
«Je plaide encore une fois pour que les institutions de microfinance au Sénégal puissent bénéficier d’un apport en ressources abordable pour leur permettre de jouer leur rôle dans cet écosystème. J’ai entendu un plaidoyer pour la réduction des couts, c’est un dossier extrêmement difficile parce les institutions de micro finance ne prêtent qu’en fonction du cout de ces ressources.»
Il envisage, du reste de faciliter l’accès au crédit sur des bases novatrices. « On est en train de voir comment faire inscrire les bons payeurs de factures d’électricité et d’eau parce qu’il y a une étude qui a été faite en Amérique latine qui voit une corrélation entre le comportement de paiement d’un crédit bancaire et le comportement vis-à-vis d’une facture d’électricité ou d’eau.
Les contacts sont déjà établis pour faire un nouveau projet de loi et introduire tout ce qui est utilitaire dans la base de donnée et ca nous permettrait d’avoir une population qui serait connue en historique de crédit, en termes d’historique de capacité de paiement ou de volonté de paiement de factures d’eau et d’électricité », révèle Ahmadou Al Amine Lô. (Par Mohamed NDJIM)
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