Trente-trois personnes sont mortes à la suite des bombes larguées et engins manipulés, entre janvier 2023 et mars 2024, au Nord-Kivu.
Le coordonnateur de la Synergie de lutte anti-mines (SYLAM), Marion Ngavo a donné ces statistiques, en marge de la journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines, célébrée le 4 avril de chaque année. Il a indiqué que ces engins explosifs ont fait au moins 74 victimes au cours de cette période...
Il a fait savoir qu’au Nord-Kivu, il y a beaucoup d’engins explosifs, dans le territoire de Beni à Nobili, à Bulese, dans le Nyiragongo, Masisi, Minova et Rutshuru qui connaissent des combats entre des rebelles et les FARDC. SYLAM a marqué 19 zones dangereuses au Nord-Kivu mais elle est butée aux diverses à savoir : l’insécurité, l’accès difficile aux routes et le faible financement. [Radio Okapi]