L’élection présidentielle du 24 mars aura bel et bien lieu à date échue. Ce 15 mars, la Cour suprême a déclaré « irrecevable » la requête du Parti démocratique sénégalais (Pds) visant à incriminer le décret présidentiel de convocation du collège électoral pour la tenue du scrutin.
Selon l’avocat général Amadou Mbaye Guissé, le décret attaqué par les conseils du pré-candidat Karim Wade est un acte de gouvernement contre lequel il est impossible d’intenter un recours pour excès de pouvoir, rapporte le compte X @ifacis (Idrissa Fall Cissé) présent dans la salle d’audience de la juridiction située sur la Corniche-ouest.
La requête du Pds et de ses alliés visant à interrompre une deuxième fois le processus d’organisation de la présidentielle était le dernier et ultime écueil judiciaire à surmonter avant la scrutin du 24 mars. En amont, la plupart des juristes experts du sujet avaient déjà anticipé l’échec de la démarche des « recalés » de l’élection.
Présent aux débats, l’Agent judiciaire de l’Etat Moussa Yoro Diallo avait indiqué qu’il s’en tiendrait à la décision de la Cour suprême.
Le processus électoral ayant été interrompu par le président Macky Sall le 3 février, ce dernier et le Conseil constitutionnel avaient convenu de retenir le 24 mars comme jour d’élection, après moult péripéties.
Karim Wade, en exil forcé ou volontaire au Qatar depuis 2016, a été éliminé par le Conseil constitutionnel pour mensonge et parjure sur sa double nationalité lors du dépôt de son dossier de candidature le 26 décembre 2023. C’est la deuxième élection présidentielle consécutive que le Pds des Wade va manquer après celle de 2019… [IMPACT.SN]






FRANCE


