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Présidentielle - La Primaire populaire choisit Jean-Luc Mélenchon... au détriment de Yannick Jadot

Samedi 5 Mars 2022

Le candidat écologiste avait pourtant terminé deuxième du scrutin du collectif, derrière Christiane Taubira, qui s'est retirée faute de parrainages.

Depuis le retrait de Christiane Taubira  dans la course à la présidentielle, faute des 500 parrainages, la Primaire populaire se cherchait une nouvelle figure de proue. Le collectif, qui avait organisé une primaire en vue de réaliser l'union de la gauche, a finalement appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon.
 
"La Primaire populaire choisit aujourd'hui de soutenir et de faire campagne pour l'Union populaire (le nom de la campagne de Jean-Luc Mélenchon), meilleur véhicule politique pour faire gagner nos idées à la présidentielle", a détaillé l'association dans un communiqué de presse samedi 5 mars.
 
Un choix surprenant puisqu'à l'issue de la primaire, qui avait mobilisé un budget de 1,3 million d'euros selon ses organisateurs, c'est l'écologiste Yannick Jadot qui était arrivé en deuxième position. La décision de soutenir le candidat de la France insoumise est le fruit d'une réflexion interne au collectif, déconnectée du suffrage. "Le vote du conseil d'administration qui rassemble des bénévoles, des groupes locaux, des membres de l'équipe permanente et du bureau a placé la motion de soutien à Jean-Luc Mélenchon à 50% de mention très bien", précise encore le communiqué. 

Le candidat LFI n'a pas encore réagi à ce ralliement, lui qui qualifiait la Primaire populaire de "farce" demandant à plusieurs reprises à ce que son nom soit supprimé du scrutin qu'il n'a jamais reconnu. L'eurodéputée Manon Aubry s'est quant à elle félicitée de ce soutien.
 
De son côté, Yannick Jadot a balayé l'épisode de la Primaire populaire. "Ça devient un gag, a-t-il estimé sur BFMTV. Reconnaissons que dans tout ce moment où ils ont alimenté le débat, on n'a jamais bien compris ce qu'ils souhaitaient. Je les laisse à leurs trucs internes qui n'intéressent ni la campagne ni les Françaises et les Français." (AFP)
 
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