Une partie de la communauté musulmane sénégalaise a célébré dimanche la fête de la Tabaski, la grande majorité des fidèles ayant décidé de commémorer l’Aïd-el-Adha lundi 17 juin, conformément aux recommandations de la commission nationale de concertation du croissant lunaire.
La commission officielle avait fixé la date de cette fête au lundi 17 juin, mais une partie des fidèles a choisi commémorer la Tabaski 24 heures avant, à l’appel notamment de la coordination des musulmans du Sénégal.
Dans certains quartiers de Dakar, comme à la Médina, comme il est de tradition, des fidèles se sont rendus à la mosquée pour la prière de l’Aïd, mais aussi dans d’autres localités du pays comme à Podor (nord), par exemple.
A Fenêtre-Mermoz, la mosquée du Professeur Rawane Mbaye a été pleine à craquer pendant toute la matinée. Comme chaque année, une foule impressionnante de fidèles musulmans dont de nombreuses femmes ont effectué les deux ‘’rakas’’ de la prière de la Tabaski. L’organisation a été parfaite aussi bien à l’intérieur de la mosquée que dehors dans une discipline notable.
De nombreux fidèles musulmans ont également célébré la prière de l’Aïd-el-Kabir à la mosquée de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Il est recommandé au croyant de sacrifier une bête à l’occasion de l’Aïd el-Kébir – un mouton, une chèvre ou une vache par exemple -, pour commémorer un épisode du Coran dans lequel Dieu ordonne à Abraham de faire don de la vie de son fils. L’enfant est finalement épargné, l’ange Gabriel l’ayant remplacé par un mouton au dernier moment.
Pour les savants musulmans, le ”sacrifice d’Abraham” rappelle l’importance de la soumission à la volonté divine et de la confiance en Dieu.
La fête de Tabaski est aussi une occasion de renforcer les liens familiaux et communautaires, de pratiquer la gratitude envers Dieu et de manifester la compassion envers les personnes dans le besoin. [IMPACT.SN avec APS]







FRANCE


