Le journaliste Pape Alé Niang retourne en prison après avoir été (re)placé sous mandat de dépôt à l’issue de son audition par le juge du 2e Cabinet Mamadou Seck. Notre confrère avait été arrêté hier chez lui en début de soirée lundi par des policiers judiciaires du Groupement de recherches et d’interpellations (gri) de la Division des investigations criminelles (DIC) munis d’un mandat d’amener. Il lui serait reproché la publication d’un post Facebook relatif à « un directeur général de la police » et à sa famille.
Pape Alé Niang avait été libéré le 14 décembre dernier après 38 jours d’incarcération à la prison de Sébikhotane et 13 jours de grève de la faim, mais placé sous contrôle judiciaire. Il avait été inculpé et mis sous mandat de dépôt le 9 novembre pour trois chefs d’inculpations : diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques, recel de documents administratifs et militaires, diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie.
Avant son transfert au service pénitentiaire de Sébikhotane, Pape Alé Niang a livré le message suivant :
« J’informe l’opinion nationale et internationale que je fais l’objet d’une acharnement et d’une persécution abominables et abjects de la part du régime de Macky Sall. Ils ont décidé de me faire taire à tout prix en exerçant une violence inouïe sur moi jamais vue dans un régime démocratique qui respecte les droits de l’homme.
Face à cela, je me nourris d’une détermination qui me permet d’endurer la souffrance. Je n’implore pas de soutien. Tout soutien doit être sincère et chevillé au respect de la démocratie, des droits de l’homme et les principes qui régissent l’exercice de mon métier de journaliste.
En attendant, ils n’ont qu’à creuser une tombe dans ma cellule pour m’ensevelir. Car j’ai décidé de me battre jusqu’au bout. J’observe une grève de la faim pour dénoncer une détention arbitraire et injuste. Je confie ma famille, mes enfants au bon Dieu. »
Pape Alé Niang avait été libéré le 14 décembre dernier après 38 jours d’incarcération à la prison de Sébikhotane et 13 jours de grève de la faim, mais placé sous contrôle judiciaire. Il avait été inculpé et mis sous mandat de dépôt le 9 novembre pour trois chefs d’inculpations : diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques, recel de documents administratifs et militaires, diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie.
Avant son transfert au service pénitentiaire de Sébikhotane, Pape Alé Niang a livré le message suivant :
« J’informe l’opinion nationale et internationale que je fais l’objet d’une acharnement et d’une persécution abominables et abjects de la part du régime de Macky Sall. Ils ont décidé de me faire taire à tout prix en exerçant une violence inouïe sur moi jamais vue dans un régime démocratique qui respecte les droits de l’homme.
Face à cela, je me nourris d’une détermination qui me permet d’endurer la souffrance. Je n’implore pas de soutien. Tout soutien doit être sincère et chevillé au respect de la démocratie, des droits de l’homme et les principes qui régissent l’exercice de mon métier de journaliste.
En attendant, ils n’ont qu’à creuser une tombe dans ma cellule pour m’ensevelir. Car j’ai décidé de me battre jusqu’au bout. J’observe une grève de la faim pour dénoncer une détention arbitraire et injuste. Je confie ma famille, mes enfants au bon Dieu. »
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