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Pape Alé Niang : « Je ne quitterai plus ma cellule » - Le pire se rapproche à grands pas pour le journaliste

Mardi 13 Décembre 2022

« Dans la nuit du vendredi au samedi, après 9 jours de grève de la faim, j’ai été extrait de ma cellule pour être acheminé dans la clinique de mon médecin traitant. Après 2 jours de mise en observation, ils ont décidé de me retourner à la prison de Sébikotane
 
J’informe l’opinion nationale et internationale que je suis plus que déterminé à poursuivre ma grève de la faim. Je dénonce mon enlèvement sur les allées Pape Gueye Fall, ma séquestration dans les locaux de la Sûreté Urbaine et ma détention arbitraire et injuste à la prison de Sébikotane.
 
J’ai décidé également de ne plus quitter ma cellule. »
Pape Alé Niang
 
Ce message indique donc que Pape Alé Niang ne recevra plus de soins, même de son médecin personnel traitant, encore moins de l'Administration pénitentiaire. Le pire se rapproche, inéluctablement, si les autorités ne descendent de leur piédestal et ne rangent leur fierté aux vestiaires.

Notre confrère est incarcéré à la prison de Sébikhotane, à plus de 40 km de Dakar, depuis le 9 novembre 2022, trois jours après son arrestation dans la rue. Le 2 décembre, il a entamé une grève de la faim qui a contraint l’administration pénitentiaire à le faire évacuer dans une clinique de la place.
 
Le vendredi 9 décembre, le journaliste Pape Alé Niang a été auditionné dans le fond par le juge d’instruction du 2e  Cabinet en charge de son dossier. Ses avocats avaient aussitôt déposé une demande de mise en liberté provisoire. Ils attendent toujours, ainsi que sa famille et la Coordination des Associations de Presse (CAP) qui déroulent des plans d’action depuis cinq semaines pour obtenir sa libération inconditionnelle.
 
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