Amnesty International a annoncé, samedi 26 avril, le mort d’au moins vingt-six personnes dans l’attaque par des hommes armés, jeudi, d’un site d’orpaillage artisanal dans l’Etat de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria.
Un responsable du syndicat minier local, Yahaya Adamu Gobirawa, avait expliqué à l’Agence France-Presse (AFP), vendredi, que « des bandits » avaient attaqué le site minier jeudi midi, tuant « dix-neuf personnes, dont cinq miliciens assurant la sécurité des mineurs ».
« Les bandits se sont rendus directement à la mine d’or et ont tué quatorze mineurs. D’autres corps ont été découverts ultérieurement », avait ajouté le directeur d’Amnesty International au Nigeria, Isa Sanusi, avançant un bilan de vingt morts.
M. Sanusi a revu, samedi, le bilan à la hausse, expliquant que les autres victimes étaient des « villageois qui essayaient de fuir alors que les hommes armés étaient toujours là ».
Le Zamfara est l’un des Etats du Nigeria terrorisés par des groupes criminels, appelés localement « bandits », qui attaquent les forces de sécurité, mais également des villages, où ils tuent et enlèvent les habitants contre rançon et brûlent les maisons après les avoir pillées...Le gouvernement de l’Etat de Zamfara a créé en 2024 une force de 5 200 « gardes communautaires » afin de sécuriser les villages. [Le Monde avec AFP]
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