Décédé dans la nuit de vendredi à samedi, Mouhamadou Mbodj, «Doudou» pour les intimes, Coordonnateur général du Forum civil pendant plus ou moins une décennie, a été enterré cet après-midi du 10 mars au cimetière musulman «Bakhia» de Yoff. C’était en présence d’une foule nombreuse dont de hautes autorités de la République. Auparavant, la prière mortuaire avait été effectuée à la grande mosquée de «Fenêtre-Mermoz» sous la direction de imam Rawane Mbaye qui avait juste derrière lui le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.
C’est au retour du cimetière de Yoff que le Président de la République, Macky Sall, est arrivé au domicile du défunt pour présenter ses condoléances et celles du gouvernement à la veuve, Me Nafissatou Diouf, avocate au barreau de Dakar. Le chef de l’Etat était accompagné de Mme Aminata Touré, ancien premier ministre, et du ministre-conseiller Marième Badiane. A ses côtés, on notait les ancien PM Souleymane Ndéné Ndiaye et Mamadou Lamine Loum, ainsi que d’autres personnalités. Dans son bref discours, Macky Sall a loué la stature nationale et internationale de Mouhamadou Mbodj, mais également son engagement pour l’accomplissement des principes de citoyenneté et de bonne gouvernance dans l’Etat et la société sénégalaise. "Le Sénégal a perdu un patriote", a souligné le président de la République.
El Hadj Rawane Mbaye – parrain du fils aîné du défunt – a mis en exergue les qualités intrinsèques, humaines, morales, professionnelles de Mouhamadou Mbodj. Selon ses confidences, Dieu lui a donné la force de bien préparer son «départ» de cette terre, par exemple en lui permettant de désigner les trois personnes qui s’occuperaient de le placer dans sa dernière demeure.
A 63 ans, le ci-devant patron du Forum civil est décédé après plusieurs semaines d’affaiblissement de sa santé. Homme de terrain issu de la gauche de la gauche, il était doté de capacités de conception, d’analyse et de synthèse difficiles à égaler. Le fruit sans doute de ses pérégrinations militantes qui l’ont convoyé en divers endroits du monde dans un processus de luttes au service de la libération des peuples.
Sa proximité intellectuelle avec des figures emblématiques de l’extrême gauche française (dont Alain Krivine) et de la gauche sud-américaine (Brésil, Bolivie, etc.) n’a pas été étrangère à son engagement citoyen au Sénégal, pays pour lequel il rêvait d’une transformation progressive plus à travers le prisme de la citoyenneté qu’avec le phénomène partisan.
Au-delà du Forum civil au sein duquel il a fait émerger une "masse critique" de jeunes intellectuels de haut niveau férus de citoyenneté participative, de transparence et de gouvernance vertueuse,, Mouhamadou Mbodj a été unanimement reconnu comme l’une des chevilles ouvrières des Assises nationales de 2008-2009 au cours desquelles sa contribution au programme de transition politique adopté par de larges couches de la population sénégalaise a été jugée déterminante et fructueuse.
Humble, courtois, d’une vivacité intellectuelle prodigieuse, Doudou Mbodj était également d’une piété discrète que seuls ses proches pouvaient appréhender. Que Dieu le Tout-puissant lui fasse grand bien.
C’est au retour du cimetière de Yoff que le Président de la République, Macky Sall, est arrivé au domicile du défunt pour présenter ses condoléances et celles du gouvernement à la veuve, Me Nafissatou Diouf, avocate au barreau de Dakar. Le chef de l’Etat était accompagné de Mme Aminata Touré, ancien premier ministre, et du ministre-conseiller Marième Badiane. A ses côtés, on notait les ancien PM Souleymane Ndéné Ndiaye et Mamadou Lamine Loum, ainsi que d’autres personnalités. Dans son bref discours, Macky Sall a loué la stature nationale et internationale de Mouhamadou Mbodj, mais également son engagement pour l’accomplissement des principes de citoyenneté et de bonne gouvernance dans l’Etat et la société sénégalaise. "Le Sénégal a perdu un patriote", a souligné le président de la République.
El Hadj Rawane Mbaye – parrain du fils aîné du défunt – a mis en exergue les qualités intrinsèques, humaines, morales, professionnelles de Mouhamadou Mbodj. Selon ses confidences, Dieu lui a donné la force de bien préparer son «départ» de cette terre, par exemple en lui permettant de désigner les trois personnes qui s’occuperaient de le placer dans sa dernière demeure.
A 63 ans, le ci-devant patron du Forum civil est décédé après plusieurs semaines d’affaiblissement de sa santé. Homme de terrain issu de la gauche de la gauche, il était doté de capacités de conception, d’analyse et de synthèse difficiles à égaler. Le fruit sans doute de ses pérégrinations militantes qui l’ont convoyé en divers endroits du monde dans un processus de luttes au service de la libération des peuples.
Sa proximité intellectuelle avec des figures emblématiques de l’extrême gauche française (dont Alain Krivine) et de la gauche sud-américaine (Brésil, Bolivie, etc.) n’a pas été étrangère à son engagement citoyen au Sénégal, pays pour lequel il rêvait d’une transformation progressive plus à travers le prisme de la citoyenneté qu’avec le phénomène partisan.
Au-delà du Forum civil au sein duquel il a fait émerger une "masse critique" de jeunes intellectuels de haut niveau férus de citoyenneté participative, de transparence et de gouvernance vertueuse,, Mouhamadou Mbodj a été unanimement reconnu comme l’une des chevilles ouvrières des Assises nationales de 2008-2009 au cours desquelles sa contribution au programme de transition politique adopté par de larges couches de la population sénégalaise a été jugée déterminante et fructueuse.
Humble, courtois, d’une vivacité intellectuelle prodigieuse, Doudou Mbodj était également d’une piété discrète que seuls ses proches pouvaient appréhender. Que Dieu le Tout-puissant lui fasse grand bien.
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