C’est en pays mouride que Madické Niang a débuté sa campagne électorale. Dans le triangle Touba-Porokhane-Mbacké, il a rendu visite à plusieurs dignitaires de la confrérie dont le khalife général Serigne Mountakha Mbacké. Au rayon des engagements présidentiels pour lesquels il a pris témoin la grande foule présente à son meeting, le transfuge du Pds a décidé d’organiser les assises de la Justice après avoir dénoncé la mainmise de fer du président sortant Macky Sall sur les décisions judiciaires.
« Personne dans ce pays ne croit désormais en l’indépendance des magistrats », a dit en substance Me Niang sous les cris de « na dem » (ndlr : qu’il parte). Pour remédier à cette situation, Madické Niang veut réformer le conseil supérieur de la magistrature en y supprimant la présence du président de la République. En sus, il a annoncé que le chef de l’Etat ne pourra plus nommer un ministre de la Justice et un ministre de l’Intérieur appartenant à un parti politique. « Il sera interdit au président de la République d’être un chef de parti. » Cet engagement est contenu dans la charte de bonne gouvernance des Assises nationales.
« Macky Sall a détruit ce pays, devenu un corps malade avec des douleurs partout ». La comparaison par l’image a fait réagir la foule qui a derechef repris le « na dem » entonné auparavant. « On ne reconnaît plus le Sénégal de Serigne Touba, de Hadj Malick Sy, de Hyacinthe Thiandoum… Notre démocratie est en recul », a souligné le leader de « Madické-2019 ». D’où sa volonté de proposer aux Sénégalais un « contrat social » à travers son programme de développement économique et social dit « Jamma ak khéweul » (ndlr : paix et prospérité).
Dans cette dynamique, il a condamné l’incapacité du président et du gouvernement sortants à donner à la ville sainte de Touba la place qu’elle mérite dans l’agenda des programmes d’Etat. « Tout ce qu’il y a ici vient du régime de Me Abdoulaye Wade. Et depuis 2012, seulement deux forages ont été réalisés à Touba…» A cet égard, Me Madické Niang a pris le ferme engagement de résoudre définitivement la problématique de l’eau. « Je ne vous décevrai pas », a-t-il lancé à ses sympathisants.
« Personne dans ce pays ne croit désormais en l’indépendance des magistrats », a dit en substance Me Niang sous les cris de « na dem » (ndlr : qu’il parte). Pour remédier à cette situation, Madické Niang veut réformer le conseil supérieur de la magistrature en y supprimant la présence du président de la République. En sus, il a annoncé que le chef de l’Etat ne pourra plus nommer un ministre de la Justice et un ministre de l’Intérieur appartenant à un parti politique. « Il sera interdit au président de la République d’être un chef de parti. » Cet engagement est contenu dans la charte de bonne gouvernance des Assises nationales.
« Macky Sall a détruit ce pays, devenu un corps malade avec des douleurs partout ». La comparaison par l’image a fait réagir la foule qui a derechef repris le « na dem » entonné auparavant. « On ne reconnaît plus le Sénégal de Serigne Touba, de Hadj Malick Sy, de Hyacinthe Thiandoum… Notre démocratie est en recul », a souligné le leader de « Madické-2019 ». D’où sa volonté de proposer aux Sénégalais un « contrat social » à travers son programme de développement économique et social dit « Jamma ak khéweul » (ndlr : paix et prospérité).
Dans cette dynamique, il a condamné l’incapacité du président et du gouvernement sortants à donner à la ville sainte de Touba la place qu’elle mérite dans l’agenda des programmes d’Etat. « Tout ce qu’il y a ici vient du régime de Me Abdoulaye Wade. Et depuis 2012, seulement deux forages ont été réalisés à Touba…» A cet égard, Me Madické Niang a pris le ferme engagement de résoudre définitivement la problématique de l’eau. « Je ne vous décevrai pas », a-t-il lancé à ses sympathisants.
PRÉSIDENTIELLE 2024
FRANCE
