Issa Kaou N’Djim a recouvré la liberté, ce jeudi 13 novembre, après avoir purgé une peine d’un an de prison ferme au Mali pour « offense commise publiquement envers un chef d’État étranger et injures commises par le biais d’un système d’information ». ...
Figure politique malienne, Issa Kaou N’Djim avait, lors d’une émission sur la télévision locale Joliba TV News, mis en doute la crédibilité d’un supposé coup d’État déjoué au Burkina Faso. Il avait été condamné, en décembre dernier, à deux ans de prison dont un an ferme, ainsi qu’à une amende d’un million de francs CFA (plus de 1 538 euros) par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité.
Issa Kaou N’Djim fut l’un des leaders du Mouvement du 5 juin–Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), au sein duquel il représentait la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko, dont il était le coordinateur général.
Au lendemain du coup d’État contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), il a d’abord apporté son soutien à la junte. Il fut notamment l’un des vice-présidents du Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif des militaires au pouvoir au Mali, avant de se prononcer en faveur d’une fin rapide de la période dite de transition censée rétablir un régime dirigé par des civils. [AFP]






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