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Les retombées du scandale de la dette au Mozambique risquent de s' étendre à l'Angola

Mardi 29 Janvier 2019

Le 25 janvier, le Parlement du Mozambique a demandé que l’ancien ministre des Finances du pays, Manuel Chang (photo), soit placé en détention préventive dans l’attente de son extradition vers les États-Unis après sa récente arrestation dans l’Afrique du Sud voisine.
 
Alors que le scandale de la dette au Mozambique, très largement médiatisé, touche à sa fin, de plus en plus d'indications donnent à penser que l'implication des dirigeants politiques angolais dans ce scandale n'a pas encore été totalement révélée.
 
Ces liens et accords commerciaux émergents risquent de mettre à mal les mesures populaires anti-corruption de grande notoriété du gouvernement angolais
 
Ces liens et accords commerciaux émergents risquent de mettre à mal les mesures populaires anti-corruption de grande notoriété du gouvernement angolais, tout en mettant les hauts responsables politiques angolais dans une position inconfortable et en présentant de nouveaux risques sur le plan de la réputation des investisseurs angolais.
 
EXX Africa a recherché la source du problème pour examiner le rôle de l'élite politique angolaise dans le scandale de la dette au Mozambique et l'existence éventuelle de futures émissions de titres de créances non divulguées.
 
Notamment, au cours de notre enquête, un certain nombre de signaux d'alarme concernant les contrats conclus par Privinvest en Angola se sont avérés fondés, certains signalant des risques pour la réputation du président angolais, João Lourenço.
 
La relation de l’Angola avec le FMI et la perspective d’une reprise économique en 2019 se heurtent à de nouvelles difficultés, car les investisseurs sont exposés à des risques émergents de réputation, alors que le scandale de la dette au Mozambique est en train de s'étendre. (APO)
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